1. Souvenirs d'une autre vie (4)


    Datte: 21/06/2019, Catégories: Inceste / Tabou

    ... s’éloigner de ce câlin involontaire. Elle ne fait rien d’autre que d’entrouvrir les lèvres aussi rouges que le sang et se tourne avec ce qui apparait comme un sourire, vers moi. — Cette soirée est d’une incomparable douceur, n’est-ce pas ? Elle m’a scotché avec cette phrase, toute aussi à double sens que sont « déjà » de tout à l’heure. Mais mes mains aussi se sont mises à vouloir garder une indépendance dont je me passerais bien. Je suis secoué de frissons. Tous aussi visibles qu’un nez au milieu d’un visage. Et comme elle me fixe… elle ne peut en aucun cas les manquer. — Vous avez froid ? Vous désirez rentrer ? — Euh… rentrer ? — Oui… si vous n’aimez pas ce vent qui nous arrive tout droit de la montagne. — Non ! Non ce n’est pas ça… c’est… — Oui ? Je vous écoute, c’est… allons dites-moi ! Je suis cloué sur ce lit flottant, sur ce canapé qui nage dans l’air d’un soir des Vosges. Comment sans avoir l’air d’un mufle lui faire savoir qu’elle me plait au-delà du possible ? C’est un véritable supplice que d’être ainsi conquit par cette femme, que dis-je, cette princesse sortie tout droit des mille et une nuits. Comment lui faire comprendre que je voudrais en écrire une supplémentaire, de page au roman de sa vie ? Et débuter le mien de livre, par la même occasion ! Je la regarde, elle en fait autant et je n’ai que la sensation de sa main qui part de ses cheveux pour venir sur mon visage. Les doigts qui me touchent, doivent, j’en suis persuadé, laisser une trace brulante sur la ...
    ... joue. Ils sont d’une incroyable douceur et longent sans se soucier de moi, la ligne anguleuse et râpeuse de mon visage. Je suis pourtant parfaitement rasé de près, mais j’ai ce crissement dans les oreilles, celui de ma barbe que ses doigts effleurent. Je frissonne pour de bon et elle prend cela pour un geste de recul. — Pardon ! Je ne voulais pas vous faire peur. — Mais c’est tout le contraire… j’adore votre main. Je les aime les deux… — Il y a tellement longtemps que je n’ai plus… touché une joue avec de la barbe qui repousse… je n’ai pas su résister à ce contact avec votre peau… — Je vous en prie, n’enlevez pas vos… oh oui ! Continuez, s’il vous plait ! Vous ne pouvez pas savoir ce que cela me fait. C’est… tout simplement trop bon ! — Pierre aussi ! Pierre c’était mon mari, il aimait beaucoup cela le soir. Ses yeux sont mouillés. Je ne sais plus quoi faire. C’est encore elle qui me prend la main, se remet debout et m’entraine vers le lac. Arrivés sur le ponton elle reste là, à regarder l’eau qui comme moi frissonne. Mais je suis si proche que je peux sentir son parfum. Étourdissante cette fragrance délicate qui émane de son cou. Je n’ai pas lâché sa main et je l’attire vers moi. Elle vient lentement contre ma poitrine. — Si vous saviez comme il me manque ! ilriqqca Ceci n’appelle aucune réponse. Nous sommes toujours sur ce ponton aux planches blanchies par le soleil et les hivers. Sa petite tête est contre moi et je la sens qui respire. Son souffle court sur ma chemise. Elle ...
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