1. Souvenirs d'une autre vie (4)


    Datte: 21/06/2019, Catégories: Inceste / Tabou

    ... Venez ! Allons sur la terrasse, le soleil est encore chaud en cette fin de soirée. Merde ! J’ai cru qu’elle allait… mais ce n’était que pour me faire sortir. J’ai la chair de poule, je suis comme un idiot. Je me lève et la suis. J’ai un décor de carte postale sous les yeux. En toile de fond la montagne et en premier plan, le lac avec son eau d’un bleu inouï. De légers frissons rident la surface. Tout autour de nous des haies qui montent vers le ciel. Bien taillées, épaisses, elles nous masquent les deux côtés et nous devons être invisibles pour d’éventuels voisins. Fantastique ! La route qui passe un peu plus haut n’est pas, elle non plus, à portée des regards. Le lieu est fait d’une immense pelouse. Plus loin, tout au fond, un mur de vieilles pierres donne accès à un potager dont je devine les haricots, pois et autres légumes. Puis sur le bord du lac, une sorte de ponton qui donne accès à l’eau. Sans doute un bateau est-il amarré de temps en temps ici. On entend dans le lointain, les échos des rires de campeurs qui vivent dans leur tente, sur le bord de l’eau. C’est magique. Et au bout de la terrasse qui fait quelques dizaines de mètres carrés, une balancelle domine la table et les bancs qui doivent permettre les diners en famille ou entre amis. Elle s’installe sur cette escarpolette qui ne grince pas sous son poids. Encore qu’en la regardant bien, elle ne doit pas dépasser les soixante kilos, elle est fine, bien faite. Je ne sais où poser mes fesses et c’est elle qui se ...
    ... pousse sur la balançoire, m’invitant tacitement de cette manière à prendre place auprès d’elle. Nos pieds restent au sol. Enfin les miens, parce que dès que je suis assis, elle remonte ses jambes sous elle. Et la jupe qui se retrousse me laisse entrevoir le début d’une paire de cuisses musclées et bronzées. Son profil vaut le détour, elle est… les mots me manquent, elle est belle de partout quoi ! Le vent qui marque le lac de son empreinte légère vient caresser ses cheveux et les mèches qui lui tombent sur le front, devant les yeux, font des virgules affriolantes. Elle remonte les rebelles dans un ballet de doigts dont ses mains sont les seuls chorégraphes. Elle a un port de reine et je suis un vilain, un serf, que sais-je ? Je ne suis rien d’autre qu’un visiteur du paradis, un voyageur de son jardin d’Eden. Et ses oranges d’or qui se dandinent sous mes regards de côté ne sont là que pour aiguiser un peu plus mon appétit de ce corps que je persiste à deviner sous le paravent de tissu qui les souligne. Mes pieds, pour quoi avez-vous cette bougeotte que je ne peux réprimer ? Alors pour cacher mon manque de calme, ils se mettent à faire avancer et reculer le siège flottant. Elle ne dit rien, se contentant de ramener dans le rang un autre épi que le zef s’évertue à friser. Les mouvements faits pour mouvoir la balançoire m’obligent à écarter un peu les cuisses. Et l’une d’elles entre en contact avec un genou féminin. Elle ne réagit pas, ne cherchant nullement dans la dérobade à ...
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