1. Trois heures du matin


    Datte: 21/06/2019, Catégories: fhh, jeunes, couplus, inconnu, copains, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme facial, Oral pénétratio, double, fsodo,

    Il était trois heures du matin lorsque j’ouvris la porte d’entrée, passablement éméché. La soirée infirmière avait été particulièrement pénible et j’avais attendu Quentin, mon colocataire et meilleur ami, durant plusieurs heures en avalant des litres de vodka caramel, assis au bar, si bien que j’avais fini par oublier ce pour quoi j’attendais. Je n’avais ainsi cessé de payer des coups à toutes les étudiantes de passage, mon portefeuille dégonflant à vue d’œil comme une poche percée. J’avais arrosé tout ce qui portait une jupe et des cheveux longs, celles qui remplissaient mes traditionnels critères de beauté. Autant dire que je n’étais pas difficile… Je m’en étais tiré avec un seul numéro de téléphone au final, une fille qui ne me disait rien de bon, jouant apparemment avec le feu de l’adultère. Maquée avec un quatrième année de médecine, les plus coriaces, elle m’avait allumée sous le regard impassible de son mec. Mais je savais qu’au plus profond de lui, l’envie de me dérouiller était allée grandissante. Raison pour laquelle j’avais déchiré ce numéro de téléphone sitôt sorti de la boîte, les vapeurs d’alcool dans les narines et le tabac logé dans mes fringues. Les embrouilles, très peu pour moi. Même si l’idée de partager une fille m’avait toujours titillé le cerveau. J’actionnai la clé dans la serrure et pénétrai dans l’appartement sur la pointe des pieds, mes baskets à la main. J’imaginai Quentin en train de roupiller profondément dans son pieu, à moins qu’il ne se ...
    ... soit encore égaré dans une improbable fête dont il était coutumier. Il avait en effet cette étonnante faculté, qu’ont parfois certaines personnes, de se lier d’amitié avec n’importe qui. Bien que cynique, il parvenait toujours, par son extraordinaire sens de la répartie, à retomber sur ses pattes. Un vrai félin de l’impro… Mais je pensais naïvement que la raison pour laquelle il m’avait posé ce lapin tenait à son examen du lendemain. La troisième année de LMD se jouait en effet aux aurores pour tout étudiant qui se respecte, c’est-à-dire aux environs de neuf heures du matin. Le couloir était plongé dans l’obscurité, aussi filai-je très rapidement à la cuisine où j’entrepris de me faire couler un café accompagné d’un reste de brioche. J’étais affamé, ivre presque mort, et n’avais aucune envie d’aller me coucher. Je m’installai alors sur la chaise de la cuisine et plongeai tant bien que mal le filtre dans la cafetière tandis que l’eau commençait à frémir. J’avais la musique de Philippe Katerine dans la tête, cette chanson sur Gainsbourg. Katerine qui le croise dans un tabac trois jours avant sa mort, le plus bel hommage qu’on puisse faire à l’homme à la tête de chou. Mais alors que je fredonnais cet air, incapable me rappeler les foutues paroles que je connaissais pourtant par cœur, je perçus un bruit étrange en provenance des toilettes, tout au bout du couloir que je venais de quitter à l’instant. C’était à l’autre extrémité de l’appartement, et il me fallait pour m’y rendre ...
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