1. Du tac au tac 1


    Datte: 26/06/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... école supérieure de commerce, imbues de leur supériorité intellectuelle mais curieuses de compléter concrètement les cours d'anatomie, j'avais exploité avec mon ami Charles les étudiantes en psychologie tout aussi bonnes observatrices : à l'affût des recoins de mon moi profond et désireuses de bien comprendre ce qui pouvait être le moteur de l'union des sexes. Mon moteur fonctionnait bien, trop bien même, puisque la plus délurée philosophe et psychologue voulut m'épouser alors que ne n'avais que 25 ans ! Elle avait tout faux. J'ai fui ses chaînes et j'ai recherché des filles plus simples, adonnées aux plaisirs de l'amour plus qu'à la recherche scientifique. Pourquoi creuser toujours le pourquoi du comment, quand il était si facile et si agréable de faire, d'agir, de saisir le plaisir au vol sans souci du lendemain. Un beau corps, une cambrure, un visage plaisant, une lueur dans l'oeil et le mécanisme se mettait en branle, parfois en concurrence avec mon ami Charles. C'était un challenge. Il arrivait parfois que le perdant devienne le consolateur de la délaissée quand le vainqueur s'en lassait. Nous procédions à des échanges de filles sans le leur dire, d'autant plus facilement que nous partagions nos renseignements et connaissions à l'avance les us et coutumes, les goûts et dégoûts des demoiselles en transit dans nos lits. A la trentaine, j'ai calculé que j'avais encore quelques belles années à vivre à dévorer les occasions à belles dents. Les filles étaient moins jeunes, ...
    ... plus attentives, avaient du savoir faire et du savoir vivre à revendre. Mais il fallait bien se rassurer sur notre capacité à continuer de gagner encore un coeur et un corps qui embrasaient notre imagination toujours en éveil, à 35 ans comme à 20 ans. La chasse à l'oiseau rare conduisait à des ruptures douloureuses quand l'aimée du moment se faisait trop possessive. Les complications se multipliaient et le résultat pouvait s'avérer décevant. Les baroudeuses les plus expérimentées marchandaient leurs abandons, exigeaient la bague au doigt et le passage en mairie. C'était du "donnant donnant" effrayant, du "ma chatte pour ta verge contre un anneau à l'annulaire". Quelle comparaison osée ! Cet abus menait nécessairement à la séparation expliquée par une bonne raison: - Excuse-moi, je suis encore trop jeune. Je veux vivre libre. Plus tard la perte de quelques touffes de cheveux, l'apparition des premières rides minaient la folle idée d'une jeunesse éternelle et conquérante sans fin. Pendant une période, la vie en solitaire sembla aussi plus reposante car les compromis devenaient plus difficiles à négocier. Aux embrouilles fréquentes je préférais la tranquillité. La quarantaine approchait . Advint ce coup de foudre salvateur : MARIE. A sa descente du train j'ai été ébloui. Quelle allure, quelle classe, quel charme. Cette fois j'ai su immédiatement qu'elle était la FEMME de ma vie, celle que javais cherchée dans toutes celles qui l'avaient précédée. Belle, intelligente, sensible, ...