Naufragés
Datte: 27/06/2019,
Catégories:
fh,
couple,
inconnu,
forêt,
amour,
Oral
69,
pénétratio,
conte,
sf,
amourpass,
... intercepteurs, il ne faut pas être grand, se glisser dans le cockpit nécessite certaines contorsions. — Je voudrais te présenter mes excuses pour tout à l’heure. Je ne voulais pas… je ne savais pas… Je bafouille comme un adolescent boutonneux. Je ne sais même pas si elle me comprend. — Et je te remercie pour… Je lui montre ma jambe bandée.— Je te devais une vie. Je sursaute, elle possède une voix grave, un peu rauque, à l’accent étrange et zozotant. Elle s’assoit face à moi. J’ai du mal à éviter de regarder ses jambes. — J’ai une requête, continue-t-elle. Cette planète n’est pas très hospitalière. Si nous voulons avoir une chance de survivre, il vaut mieux conjuguer nos forces. Serait-ce ton souhait de rester ici ensemble ? Elle utilise des formules surannées mais parle parfaitement notre langue. Je suis sidéré. Après quelques moments de flottements je réponds. — Oui, oui, volontiers, cela me semble une bonne idée. Voilà que je me mets à parler ampoulé. ****** Nous avons notre petite vie bien réglée. Nous réussissons à faire du feu, à la fois pour éloigner les prédateurs, mais aussi pour faire cuire les produits de nos chasses. Pour économiser nos armes le plus possible, nous avons fabriqué des lances, massues et autres joujoux. Nous logeons chacun dans un angle de la caverne. « Chacun chez soi ». Par contre, nous chassons ensemble. Le scarabée géant frit n’est pas mauvais, surtout accompagné d’une poêlée de je ne sais quoi. Nos équipements de survie respectifs nous ont ...
... permis de déterminer quelles plantes étaient comestibles. Et comme nous avons une biologie proche, cela simplifie les choses. Notre repaire est relativement tranquille. Pas de« monstrueuse monstruosité » aux alentours. Nous chassons. Je suis à l’affût, elle rabat la proie. Les grosses expéditions de chasse sont rares. Un scarabée bien préparé peut nous tenir six à sept semaines locales. Nous sommes allés assez loin aujourd’hui. Je l’entends arriver. Mes javelots sont prêts. Puis, plus un bruit. J’attends quelques instants avant de réunir mes armes et de me diriger vers elle. Nous devrions baptiser cette planète cauchemar. Une chose gélatineuse et rosée, garnie de longs filaments a capturé le scarabée et le ramène vers elle. Pas pour faire causette. Le gros coléoptère semble paralysé. La Vrrl elle aussi a été touchée par les filaments, son visage est un masque de souffrance, bien qu’aucun son ne sorte de sa bouche grande ouverte. Furieux, je jette mes javelots sur la chose visqueuse. Je fais mouche à chaque fois. Un liquide gluant et nauséabond s’en échappe. Les filaments cessent de s’agiter. Je coupe ceux qui retiennent la Vrrl, la hisse sur mon épaule et revient vers la grotte. Je me sens impuissant. Je la déshabille, les stries sur ses bras, ses jambes et son torse gonflent et rougissent. Nous mettons notre combinaison de vol pour nous protéger lors des chasses, elles sont plus résistantes que les autres vêtements, mais elles finissent par s’user et ne protègent plus grand ...