Sonia, voisine bafouée (1)
Datte: 28/06/2019,
Catégories:
Hétéro
... mien, mais la déco avait un côté plus oriental. Je l’ai suivie jusqu’à la cuisine, où je l’ai aidée à ranger ses courses, en silence. Puis sans me regarder, elle a dit : _ Je suis désolé pour tout à l’heure, j’ai craqué. J’ai vu que ça vous avait mis mal à l’aise. _ Non, non, ne vous en faites pas. C’est moi qui suis désolé de vous voir comme ça. Je préfèrerais vous voir pleine de vie, comme avant. Elle m’a regardé, et a souri. Un sourire sincère, cette fois. _ Vous voulez prendre un verre ? Je crois que j’aimerais bien un verre, a-t-elle dit. Il n’était pas encore midi. Mais je n’ai pas eu le temps de répondre, Sonia ouvrait déjà un placard et en sortait une bouteille de Porto. Je l’ai suivie au salon, et me suis installé avec elle sur le canapé, unique endroit où s’assoir dans la pièce. Elle sirotait son verre, sans rien dire, le regard perdu dans le vague, me souriant par moment lorsqu’elle croisait mon regard. J’ai décidé d’entamer la conversation ? _ Vous voulez qu’on parle ? Qu’est-ce qui se passe, Sonia ? _ Vous savez bien ce qui se passe, m’a-t-elle répondu avec un sourire. Je m’ennuie, voilà ce qui se passe. Je n’ai pas de travail, et un mari absent toute la journée. Au boulot, ou chez une maîtresse, je n’en sais rien. _ Il serait bien idiot... _ Peut-être, mais en attendant, il n’est pas là. Moi je suis là, je l’attends, à ne rien faire de ma vie... Sa voix s’est cassée, sa gorge s’est nouée, visiblement, c’était du sérieux. Elle a tenté de se cacher pour essuyer ...
... les larmes qui coulaient le long de ses joues, mais cette fois elle pleurait, pour de vrai. Je me suis rapproché d’elle et l’ai prise dans mes bras pour la réconforter. _ Allez, allez, ça va aller, ne vous en faites pas. En vrai, je n’en savais rien, et je me demandais plutôt ce que je faisais là. Bien sûr, cette soudaine proximité avec le corps de Sonia n’était pas pour me déplaire, mais je ne me sentais pas vraiment à ma place. Et si le mari rentrait, là, d’un coup ? Mine de rien, il avait une sacrée carrure, le mari. _ Vous pouvez m’aider, m’a chuchoté Sonia en sanglotant. _ Vous aider ? Mais comment je pourrais vous aider ? _ Faites moi l’amour ! Choqué par la déclaration, je n’ai pas su quoi répondre. Les choses prenaient soudain une tournure à laquelle je ne m’attendais absolument pas. _ Faites moi l’amour ! a-t-elle répété, plus fort que la première fois. Je sais que vous me matez le cul quand vous pouvez, je sais que vous en avez envie ! J’en ai envie aussi ! J’en ai besoin, même ! Et comme pour me prouver qu’elle disait vrai, elle a saisi mon poignet et plaqué ma main entre ses cuisses, en serrant ces dernières très fort. Je sentais la chaleur et la moiteur de son corps malgré le jean qu’elle portait, et j’ai dû user de beaucoup d’auto-persuasion pour retirer ma main d’entre ses jambes. _ Non... Non, attendez, je ne peux pas. Et si votre mari savait ? _ Même si mon mari en avait quelque chose à faire, il ne le découvrirait quand même pas ! Elle s’est reculée, juste le ...