1. 0205 Non, ce n’est pas un rêve.


    Datte: 28/06/2019, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... Avec personne d’autre ? ». « Non, personne, jamais… ». « C’est vraiment fou comment on se fait du bien… » je considère. « Oh, que oui… ». « J’aime jouir avec toi mais j’aime aussi être dans tes bras, après, comme maintenant… ». « Moi aussi… » il lâche, après un instant de silence, en me regardant droit dans les yeux. Dans sa voix, dans son regard, je le sens si heureux. Son sourire doux et adorable, c’est le sourire d’un petit gars que se laisse enfin aller, le sourire d’un mec qui a un besoin immense de recevoir et de donner de l’amour. « J’en ai faites des conneries, mais si j’ai fait une bonne chose, c’est de t’appeler… ». « Merci Maxime… » je rigole. « Je crois que je t’aurais appelé même si le frérot ne m’avait pas botté le cul… je ne pouvais pas partir à Paris de cette façon, après m’être comporté comme un salop… ». A cet instant précis, j’ai envie de le caresser, de le serrer contre moi, de lui faire mille câlins, mille bisous. J’ai envie de ne plus jamais partir de cette maison, de ce lit, de cette étreinte avec mon adorable Jérém. Sa chaînette effleure la peau entre mes pecs ; alors, je trouve marrant d’attraper quelques mailles pour l’attirer vers moi et lui faire un bisou. « Ça vient d’où cette chainette ? » j’ai envie de lui demander. « C’est un cadeau… ». « Un cadeau de qui ? ». « De ma mamie… elle me l’a offert à la rentrée de seconde… enfin, ma « première » seconde… j’y tiens beaucoup… ». Qu’est-ce qu’il me touche, mon bel étalon, lorsqu’il redevient poulain ...
    ... en parlant de ses grands-parents. « J’ai chaud… » il s’exclame, tout en relevant son torse et en se déboitant de moi. Il attrape du sopalin, il m’en passe un bout ; je le regarde en train d’essuyer son torse, opération qui prend un certain temps, le relief de ses abdos ne facilitant pas les opérations de nettoyage… Un instant plus tard, il s’allonge à côté de moi, sur le dos, il pose une main par-dessus son nombril, il ferme les yeux, il prend une inspiration profonde, puis il émet une expiration tout aussi longue. « Ça va ? » je lui demande une nouvelle fois. « Si si, ça va très bien… c’est juste que… je ressens une chaleur de ouf dans le ventre, comme s’il y avait du feu dedans… je crois que je n’ai jamais autant pris mon pied… ». « Moi non plus je n’ai jamais autant pris mon pied… ». Et, ce disant, je change de position, je m’allonge de façon à pouvoir poser ma tête sur ses abdos ; je me laisser bercer par la chaleur de sa peau, par sa respiration – qui se calme enfin –, je m’enivre de cette petite odeur si particulière que dégage son corps après l’amour : une odeur à la fois forte et douce, une odeur de transpiration, de sexe, une odeur de petit mâle, comme si son corps tout entier sentait l’amour. La cheminée irradie sa chaleur rassurante, et la main puissante et chaude de Jérém vient se pose sur mes abdos, sur ce ventre que sa queue et sa semence viennent de chauffer à blanc. Je tourne la tête pour le regarder : le feu de la cheminée illumine son beau visage. Jérém dort ...