1. 0205 Non, ce n’est pas un rêve.


    Datte: 28/06/2019, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... Le pluie a cessé de tomber, mais le vent souffle toujours ; dehors, il doit faire froid ; mais à l’abri dans cette petite maison, il fait chaud, il fait bon, il fait bonheur. Et cette masure sans électricité devient un château. Je voudrais que ce moment dure à tout jamais. Bercé par le bruit léger de sa respiration, enivré par la chaleur, la douceur, l’odeur délicieuse de sa peau, je m’endors. Lorsque j’émerge de mon sommeil, je ne sais pas bien quelle heure il est, ni depuis quand je dors ; je ne suis réveillé qu’à moitié, je suis à moitié dans les vapes ; ainsi, il me faut un certain laps de temps pour me souvenir que je me suis endormi en tenant mon Jérém dans mes bras ; et pour réaliser que je me trouve désormais enlacé par ses bras puissants, enveloppé par son torse chaud, ma nuque chatouillée par son souffle brûlant, mes fesses et ma rondelle assiégées par sa queue à nouveau raide comme l’acier. Dehors, le vent n’a pas cessé, la charpente grince toujours ; le feu dans la cheminée a un peu perdu de son intensité ; mais ce qui n’a pas perdu de son intensité, c’est l’érection de mon bel étalon. Vraiment, ce mec est incroyable… Oui, visiblement, mon Jérém a à nouveau envie ; et cela suffit pour réveiller illico la mienne. Ainsi, sans réfléchir, cédant à mon désir brûlant, j’entreprends à onduler légèrement mon bassin : la sensation du frottement de son gland autour de ma rondelle fait grimper mon envie de recommencer à faire l’amour ; et, apparemment, la sienne aussi. Le ...
    ... bogoss ne tarde pas à me chuchoter à l’oreille, la voix vibrante d’excitation : « J’ai encore envie de toi… ». « Oh, moi aussi j’ai encore envie de toi… » je lance, dans un état presque second. « Tu me rends dingue… » je l’entends susurrer. Si j’avais cru, lors de la première révision, entendre un jour ces mots de la bouche de mon Jérém ! Si mon excitation n’était pas si forte, je crois que je ne pourrais pas retenir mes larmes. « Alors, fais-moi l’amour comme tout à l’heure… ». « Oh, Nico… ». Un instant plus tard, le bogoss se laisse glisser en moi et recommence à me faire l’amour, dans cette position, sur le flanc ; ses va-et-vient sont lents et réguliers, à chaque fois il s’enfonce profondément en moi ; ses doigts ne quittent jamais mes tétons, ils jouent avec, me rendent fou. Sentir mon Jérém coulisser en moi est un bonheur sans égal ; me faire tringler de cette façon impromptue, entre sommeil et veille, c’est juste un truc de fou. Et lorsque je l’entends grommeler bruyamment son plaisir, je suis le gars le plus heureux de la Terre. Le bogoss se blottit contre moi, la respiration haletante. Je sens sa main se poser sur ma queue. « T’as envie de jouir ? » il me demande. « Non, non, tu m’as déjà fait jouir comme un malade… demain… demain… ». « T’es génial, Nico… ». « Toi aussi, Jérém, toi aussi… ». Blotti dans ses bras, enveloppé par la chaleur de son corps, par l’odeur de sa peau, rempli de sa virilité, bordé par sa tendresse et sa bienveillance, je m’endors à nouveau. 
«12...18192021»