0205 Non, ce n’est pas un rêve.
Datte: 28/06/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
... dans son regard une expression à la fois d’admiration, d’affection, de douceur, comme celle d’un gosse impressionné par un adulte particulièrement cher. Et ce regard, me fait fondre. Je ne peux résister à la tentation de le serrer contre moi, et de lui faire des bisous. « Je n’aurai jamais imaginé que tu faisais du cheval… ». « Ben, oui… et j’adore ça… d’ailleurs, ce dimanche, j’aimerais bien en faire… ». « Ah bon ? Et moi je vais faire quoi pendant ce temps ? » je rigole. « Tu vas venir faire du cheval avec moi ! » fait-il, comme une évidence. « Mais je n’ai jamais fait du cheval, moi… ». « Je vais t’apprendre ! ». « Mais je n’ai pas de cheval… ». « Je vais t’en prêter un… ». « Mais je ne vais jamais tenir dessus ! Je vais tomber au premier virage ! » je me marre, tout en trouvant excessivement touchante sa proposition. « Mais non, mais non… tu vas monter Tequila, la mère de mon entier… elle est calme, posée, elle est parfaite pour un débutant… avec elle, tu ne risques rien… ». « T’es sûr ? ». « Certain… ». « J’adore l’idée de faire du cheval avec toi… ». « Moi pareil… il faut juste qu’il arrête de pleuvoir… il faudrait juste que demain il fasse beau, pour que ça sèche un peu… ». « Toi et moi à cheval… » je considère, tout guilleret. « Ah, mais nous ne serons pas que tous les deux… ». « Ah bon ? » « Il y aura Charlène, car c’est elle qui organise, la balade démarre de son centre équestre… et il y aura aussi quelques autres cavaliers de l’asso… ». « Quelle asso ? ». « ...
... L’ABCR… » « C’est quoi ça ? ». « L’association Bigourdane Cavaliers Randonneurs… ». « Ah… » je fais, surpris. « Tu verras, ce sont des gens super sympa… et très patients avec les débutants… ». Ce disant, Jérém se lève, remet une bûche dans le feu, et me tend la main ; je la saisis, il m’aide à me relever, en m’entraîne vers le lit. « On sera mieux allongés… » il me lance, une petite étincelle coquine au fond de son regard brun. Sur le lit, nos corps s’attirent l’un l’autre comme des aimants, nos mains et nos lèvres son insatiables de câlins. Une fois de plus, l’odeur de propre de son t-shirt blanc, mélangé à celui de sa peau me percute, m’étourdit, m’assomme, me rend ivre. Je me retrouve allongé sur lui, nos bassins se pressent l’un contre l’autre, je sens son érection monter au travers le coton fin de son boxer. Je remonte son t-shirt blanc, j’agace ses tétons avec ma langue et le bout de mes doigts. « Tu vas encore faire monter la bête… » il se marre, coquin et charmeur. « La bête… » je me marre, en trouvant ce petit surnom bien rigolo. « Ouaisss… la bête… ». « Laisse-la monter… ». « Tu vas devoir assurer, après… » il me taquine. « Tu sais bien que j’assure… ». « Suce… » il me lance, sur un ton de parfait petit con. « Avec plaisir… ». Non, ce n’est pas grave qu’il n’y ait pas d’électricité, ni de télé ; je dirais même que c’est un luxe : quand la télé est absente, c’est l’amour et la sensualité qui prennent la place. Toute la place. Un instant plus tard, je suis penché sur le ...