Un dimanche d'aéroport
Datte: 07/07/2019,
Catégories:
fhh,
Collègues / Travail
uniforme,
ascenseur,
douche,
double,
... Cédric qui l’avait fait jouir. Ce dernier, qui était resté en retrait près de l’ascenseur, me rejoignit alors en croisant deux femmes d’une quarantaine d’années qui partaient vers l’ascenseur et qui pouffèrent de rire en se retournant sur lui. — Putain, Cédric… Putain, ta braguette ! Dans son empressement à rengainer son membre fétiche et tout encore sous le trouble de cette séance friponne, il n’avait pas remonté sa braguette ; pire, un pan de sa chemise bleu ciel – qui normalement est rentré dans le pantalon (nos chemises sont assez longues) – était alors malencontreusement sorti dans la précipitation, donnant l’impression d’un léger pénis bleu ciel flottant sous la ceinture. Impossible de passer à côté et totalement ridicule. La honte. Mais marrant quand même. Le temps qu’il se redonne une apparence respectable, nous reprîmes l’ascenseur. Cédric voulut la suivre pour prendre son numéro mais je l’en dissuadai, flairant la mauvaise rencontre avec le copain : si le type avait un doute, embrouille assurée, baston, compte-rendu, papiers, rapport, chef, punition, toute la Sainte Famille des emmerdes ; non merci. Retour au premier étage de l’aérogare. Nous nous regardâmes ; j’éclatai de rire, Cédric aussi. — T’aurais vu ta tronche quand elle s’est rhabillée, toi avec la bite sortie… On aurait dit que t’allais te taper la tête contre la porte ! Lui ne cessait de répéter, comme un mantra : — Putain, j’suis vert ; putain, j’suis vert. Je me marrais et je me moquais de lui, mais moi ...
... aussi j’étais désormais chaud comme une braise. Cédric se lamentait : — J’arrive pas à débander ; elle nous a bien eus, celle-là !— Viens, on n’a qu’à retourner se poser un peu à la brigade, il reste du café. Sur le chemin du retour nous nous racontâmes chacun notre version subjective de la scène, ce qui nous excitait encore plus car la mise en perspective sous deux angles différents rajoutait inévitablement du piquant à ce souvenir encore frais. Je lui décrivais ses fesses et ses seins, qu’il n’avait pratiquement pas vus ni touchés ; lui me décrivait dans le détail sa fente profonde et brûlante avec encore des trémolos dans la voix… Arrivés à la brigade, nous pensâmes nous calmer un peu autour d’une tasse de café ; mais il n’en fut rien, bien au contraire : nous étions psychologiquement trop envahis par ce que nous venions de vivre… À peine une quinzaine de minutes plus tard, la sonnette retentit : quelqu’un était à la porte. Cédric s’en étonna aussi, mais alla de suite ouvrir ; d’où j’étais, je ne pouvais voir que lui mais quand je vis sur son visage sa surprise, puis son grand sourire béat, je compris que ce n’était ni le chef ni un collègue qui se trouvaient sur le pas de la porte… En effet, je vis entrer une employée de la compagnie d’entretien de l’aéroport : cette compagnie assurait tous les deux jours le ménage des locaux. Le personnel changeait beaucoup et très souvent, mais elle, je la connaissais déjà de vue, bien que je ne lui aie pas spécialement prêté attention. ...