1. 1er stage


    Datte: 07/07/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... vacances de Toussaint, on lui a dit : « Tu dois faire un stage ». Un stage … mais où ? Une école maternelle, une maison médicalisée, une maison de retraite, un centre d’accueil d’handicapés, un hôpital ? Hôpital ? ça tombait bien, il y a un hôpital pas très loin de chez elle, et son voisin de palier y est ‘Agent d’entretien’. Lui saura à qui elle doit s’adresser. Sa convention est signée, acceptée. Elle a décroché son stage pour les trois semaines avant les vacances de Noël, elle travaillera avec les filles de salle, les blouses bleues, elle sera au début en orthopédie. Elle a reçu les mêmes sabots en plastique blanc que ses collègues, une blouse bleue aussi, un peu trop grande, qu’elle boutonne du col aux genoux, une bonnette pour tenir ses cheveux. Dans le vestiaire, elle fait comme la dame qui se changeait à côté d’elle, se déshabille pour ne garder que culotte et soutien-gorge sous sa tenue de travail. Ce n’est pas ce qu’elle avait imaginé. Refaire des lits, ranger des chambres, vider des haricots, distribuer les plateaux repas. On lui a dit que bientôt elle aidera à pousser des chariots ou des lits de patients entre les services de soins, la radiologie et leurs chambres, que bientôt aussi, les dames riaient en roulant des yeux, elle ferait la toilette des malades. Elle a rougi et serré les poings au fond des poches de sa blouse. L’agent chef qui organise son temps l’a affectée aux chambres des femmes. Quelques-unes jeunes et d’autres plus âgées, des gentilles, des ...
    ... exigeantes. Elle sert aussi les repas dans les chambres des hommes, qui plaisantent avec elle, parce que c’est une petite jeunette, parfois gentiment, parfois les remarques la font rougir. L’ambiance dans la salle de repos l’a surprise. Détendue entre filles de salle et les infirmiers, plus formelle avec les ‘blancs’, infirmières et internes, les plaisanteries entre tous qui fusent, les mots crus, les cancans et les histoires qui se racontent sur qui fait quoi avec qui. Souvent elle ouvre grands les yeux d’étonnement de ces intimités commentées sans pudeur en propos scabreux et plus souvent encore elle rougit. Ça n’a pas échappé à ses collègues : on se moque un peu d’elle et de ses réactions, certaines gentiment, d’autres un peu moins. Le dernier jour de la première semaine, à la fin du service le vendredi en fin d’après-midi, Jocelyne, l’agent chef qui est sa tutrice désignée, et Mélissa, ont décidé de « parfaire sa formation ». Les deux autres qui étaient dans la salle de repos quand elles l’ont annoncé ont levé les yeux au ciel, une a dit « Allez-y doucement, les filles ! ». — T’inquiète pas, on va la chouchouter notre petite pucelle ! Karine a baissé la tête, un peu inquiète mais pas trop, a ri parce que les autres riaient, a rougi comme toujours en se mordant la lèvre inférieure et s'est détournée pour cacher sa gêne quand Jocelyne l’appelait sa « petite pucelle », y compris à grands cris dans les couloirs quand elle avait besoin d’elle et lui demandait de « ramener ses ...
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