1er stage
Datte: 07/07/2019,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... crois que ça va aller ! En levant les yeux, Karine voit les sourcils levés de sa patiente, le petit bout de langue rose pointé entre les lèvres étirées d’un sourire : — Ça va aller, hein, petite ? Mais oui … et si tu enlevais ces gants ? Les joues rouges, comme tétanisée, Karine regarde Mélissa quitter la chambre et légèrement fermer la porte, croise le regard de patiente. — Viens plus près, là, pose ton pied sur la barre. De sa main valide elle tape doucement la jambe de Karine qui regarde sous le lit et lève le pied pour obéir à la dame qui écarte son genou et déboutonne le bas de la blouse de Karine. Bêtement, totalement perturbée par les exigences de cette femme, Karine se dit qu’elle a bien fait ce matin de mettre une de ses nouvelles culottes. La femme attire la main de Karine sur son ventre et entame une caresse en se servant des doigts de Karine qu’elle serre entre les siens : — Je suis dans ce lit depuis cinq semaines petite, sois gentille avec moi, d’accord ? Karine sait. Depuis … depuis quelques années déjà elle sait faire. Mais prodiguer une caresse à une autre qu’elle, ici, sur son lit d’hôpital, avec la porte ouverte et les conversations dans le couloir des aides-soignantes, c’est bien différent. Ces yeux affolés vont de la porte aux yeux de la femme, de ses yeux à sa main que la femme tient dans la sienne. — S’il te plaît … A cause de cette jambe en extension, de son autre bras plâtré, du regard fixe de la patiente sur elle, pour tout un tas de mauvaises ...
... raisons qui circulent dans sa tête en désordre, Karine hoche la tête. Elle se dit plus tard qu’elle rend service, que c’est un peu de charité pour cette dame … à cause de ce ‘s’il te plaît’ … tout doucement, elle caresse du dos des doigts les poils si doux et si fins, glisse un doigt léger entre les lèvres et longe la fente du haut en bas, de bas en haut, tout doucement pousse son doigt entre les petites lèvres et remonte jusqu’au clito qu’elle contourne, longe la tige de chair qu’elle sent plus dure sous son doigt sous le repli de peau souple, redescend vers l’entrée du vagin où elle s’attarde, poussant son doigt plus profond, ses lèvres briévement étirées d’un sourire de fierté en sentant le mouillé glissant au bout de son doigt et jette un coup d’œil vers la femme qui lui sourit. Karine se prend au jeu, des idées idiotes plein la tête, s’imagine prodiguer des soins et soulager la détresse d’une malade. Elle avance l’autre main et ouvre les lèvres à deux doigts, encadre la tige du clito entre eux et le caresse sur la longueur plusieurs fois, alterne en le balayant en travers, le sent dur sous ses doigts, pendant que de l’autre main elle fait de petits va-et-vient à l’entrée du vagin, remonte de temps en temps vers l’urètre qu’elle agace d’un ongle. — C’est comme ça que tu fais, toi ? Karine rougit en levant les yeux, et s’interrompt, hoche la tête. — Continue, c’est très bien, continue ! Parce qu’elle est fière du compliment, elle ne proteste pas en sentant la main de la patiente ...