1. Les découvertes de Ludivine - 1 : Le pensionnat


    Datte: 13/07/2019, Catégories: Entre-nous, Les femmes,

    ... surprises. Certaines s’annoncent et font claquer les talons dans le couloir ou la porte d’accès au dortoir pour laisser le temps aux filles de se préparer à leur venue, d’autres font en sorte au contraire d’être silencieuses pour prendre les filles sur le fait. La première fois Ludivine et Luce avaient 14 ans. Depuis déjà 7 ans elles partageaient la salle de bain attenante à leur chambre. Le naturel avait un temps disparu, une pudeur d’ado, quand leurs seins avaient pris des rondeurs et que quelques poils pubiens apparaissaient sur leurs ventres, puis quand l’une après l’autre avaient eu leurs premières règles. Depuis toujours elles entendaient « les grandes » faire des allusions salaces, parfois voyaient des gestes, volontairement provoquants de leurs aînées. Et puis il y avait eu sœur Thérèse. Une bêtise, une chambre en désordre, des vêtements qui traînaient, une petite culotte de Luce abandonnée sur le bord du lavabo un soir d’inspection. L’œil glacial et la voix sèche, sœur Thérèse avait ce soir-là dans leur chambre montré aux deux filles que les histoires qui se murmuraient, s’échangeaient en secret, n’étaient pas que ces histoires de « grandes » pour faire rougir leurs cadettes. A l’arrivée de sœur Thérèse, elles étaient assises sur le lit de Luce encore vêtues de leur jupe plissée et de leur chemisier à une heure où elles auraient dû être déjà couchées. Luce racontait le baiser de son cousin Paul de deux ans son aîné, les frissons à la main qui avait effleuré son sein ...
    ... et qui faisait rosir les joues de Luce en le racontant, et surtout cette bosse dure contre son ventre qu’elle avait senti pendant qu’il plaquait ses lèvres aux siennes et son corps contre le sien. Quelques silences et des rires étouffés. Ludivine racontait les chevaux du haras de son père, les juments poulinières et les étalons, le boute-en train, ce cheval qui n’était là que pour éveiller le désir de la jument et qu’on écartait quand l’étalon approchait, ce membre si gros, si long, et la saillie, qu’elle regardait cachée derrière une haie avec Petit-Pierre, cachés parce que les adultes faisaient tout pour les tenir à l’écart de ce spectacle d’un index menaçant. Ludivine racontait aussi pour la troisième fois à Luce qui ouvrait de grands yeux cette fois récente où elle avait surpris Petit-Pierre dans une stalle le pantalon aux chevilles en train de secouer « son machin » de grands mouvements du bras en poussant de petits gémissements. Luce réclamait souvent cette histoire, et chaque fois Ludivine rajoutait un détail, racontait avec de nouveaux mots : ce soir-là il ne « secouait pas son machin », il « se branlait » et à la fin il « giclait », ce soir-là elle inventait, en disait un peu plus que les fois précédentes, racontait avoir aperçu un petit bout de chair rose qui dépassait de sa main. Luce ouvrait grand les yeux et la bouche, les poings serrés sur sa jupe plissée au creux de son ventre. Jusque-là, aucune des deux n’avait avoué à l’autre les gestes qu’elles avaient pour ...
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