1. Ancestor, épisode 4/6


    Datte: 18/07/2019, Catégories: fh, grp, Collègues / Travail fdomine, humilié(e), vengeance, jalousie, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, jeu, extraconj, jeux,

    ... parlâmes du monde réel. — Qu’est-ce que tu as prévu de faire aujourd’hui ?— Rien. Tiens, il pleut, ça ne donne pas trop envie de sortir ; je suppose que je vais juste me prélasser un peu chez moi. Et toi ?— Je pensais aller faire un petit ciné, ça fait longtemps. Tu veux m’accompagner ?— Pourquoi pas. Tu as un film particulier en tête ?— Voyons, j’ouvre une fenêtre pour aller voir sur Internet… au « Cosmos » ils passent « Graine de Dragon », c’est de la fantasy ; peut-être que cela nous donnera des idées pour le jeu ? Il y a une séance à 13 h 30.— D’accord, ça me laisse le temps de me doucher, m’habiller et manger un morceau. On se retrouve devant à 13 h 15 ?— Ça marche. Ciao. En me déconnectant, j’eus un vague sentiment de malaise, comme si je m’apprêtais à commettre une grave erreur. Bon, me dis-je, il n’y a rien de mal à aller au cinéma avec un collègue… Hérald était au boulot, il avait un article à finir ; inutile de lui laisser un mot, il ne rentrerait que le soir. Je ne garde pas de souvenir de ce film, probablement divertissant mais sans grand intérêt. À la sortie du cinéma, Fassin me proposa d’aller boire un verre. Au lieu de nous rendre dans un café, d’une certaine manière, il m’entraîna chez lui. Il n’habitait pas très loin. Je m’attendais à trouver un appartement sale et mal rangé, à l’image de sa table de travail et comme c’est souvent le cas pour les hommes célibataires ; mais apparemment, il avait fait le ménage, car je ne notai rien de suspect, même si la ...
    ... décoration n’était pas de très bon goût, avec des meubles usés et dépareillés ainsi qu’un gros canapé de cuir noir. Nous bûmes un cognac, puis un deuxième… Nous rîmes beaucoup lorsque je remarquai que tous les posters qui décoraient ses murs avaient une chose en commun, c’est qu’ils contenaient au moins une araignée… Je ne sais plus comment nous nous retrouvâmes au lit, mais je me souviens que nos ébats furent brefs et peu satisfaisants : il se contenta de me baiser sans vraiment chercher à me sentir, de manière absente ; et moi je cherchais frénétiquement la détente, le soulagement d’un besoin dont je ne comprenais pas la teneur. Je ne trouvai aucun soulagement ; au lieu de cela, je fus envahie de dégoût envers moi-même. J’essayai de m’éclipser discrètement tandis qu’il était encore endormi, mais il avait un sommeil de chat. Il fut alerté par mes mouvements. Il me supplia de rester encore un peu, me dit qu’il allait préparer quelque chose de bon à manger ; je me contentai de me rhabiller maladroitement et de bredouiller quelque excuse pour pouvoir quitter cet endroit. Je ne me souviens pas m’être sentie aussi humiliée de toute ma vie. Mais le pire était encore à venir : il était tard lorsque je rentrai chez moi, et Hérald, qui n’avait pas l’habitude que je m’absente sans prévenir et qui savait que j’avais congé ce jour-là, me demanda un peu crûment ce que j’étais allée faire. Je fus forcée de lui mentir : je lui racontai que j’étais allée seule au cinéma, me dépêchant pour ne pas ...
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