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La lettre anonyme et Léa la factrice
Datte: 20/07/2019, Catégories: fff, couplus, fépilée, Voyeur / Exhib / Nudisme massage, nopéné, jeu, initff, Lesbienne
La factrice stagiaire arriva sur son grand vélo jaune équipé de plein de sacoches. Il était un peu trop grand pour elle compte tenu de sa petite morphologie. Elle se prénommait Léa et avait pris ce job étudiant pour 3 mois. Léa avait l’œil brillant de malice et était pétillante d’énergie positive. Elle m’apostropha alors que j’arrosais mes plantes aromatiques avec amour. Depuis que nous l’avions invitée à boire un café une fois et offert un grand verre d’eau fraîche une autre fois elle nous avait à la bonne. Plus besoin d’aller retirer les lettres AR ou les paquets dans les files interminables : elle les représentait pour nous le samedi matin quand elle savait que nous étions là. Léa nous donnait enfin la qualité de service dont je rêvais. Dommage qu’elle n’ait été là que pour l’été. Nous prenions donc bien soin d’elle. Cette fois-ci ce fut un thé glacé qui la tenta, avec la menthe fraîche du jardin que je venais de cueillir. J’aimais bien cette petite Léa qui regardait notre couple atypique sans jugement et avec grande ouverture d’esprit. J’adorais ce type de fille bosseuse, intelligente, équilibrée, bien dans sa peau, dynamique. Elle n’avait qu’une dizaine d’années de moins que nous mais défendait bien les couleurs d’une nouvelle génération de femmes. Elle me remit le courrier. Je lui fis faire le tour par le jardin pour qu’elle aille saluer mon épouse Isabelle qui se dorait à la piscine. En chemin vers la cuisine pour récupérer les boissons, mon œil se posa sur une ...
... enveloppe écrite à la main ; c’est si rare de lire un nom et une adresse manuscrite, tout est informatisé de nos jours. Je ne reconnaissais pas cette belle écriture, fine et élancée. Curieuse, j’ouvris l’enveloppe. Léa et Isabelle rigolaient dehors tandis que le clocher sonnait midi. Il faisait beau et chaud. Tout pour être heureuses. Et pourtant… L’écriture était terriblement féminine : Bien sûr, pas de signature sur cette lettre anonyme. Le cachet de la poste était celui de notre petit village. J’étais un peu décontenancée à la première lecture avant de me sentir totalement déstabilisée une minute après. Mon couple était-il à risques ? Qui donc voulait ainsi s’immiscer dans notre intimité ? C’est donc perturbée que j’apportai les boissons et la lettre. Me voyant arriver un peu blanche, Léa s’en inquiéta la première : — Tout va bien, Émilie ?— Je ne sais pas… Isabelle tira les chaises à l’ombre de la terrasse. — Assieds-toi, ma chérie. Tu as pris chaud ?— Non, c’est à cause de cette lettre. Isabelle la parcourut. — Mon Dieu, c’est quoi ce truc ? Isabelle tendit la lettre à Léa qui en prit connaissance à son tour. — Vous avez une admiratrice, dit-elle en souriant de toutes ses dents. C’est plutôt flatteur pour vous, non ? Là où je voyais un risque et un danger négatif, Léa la pétillante y voyait quelque chose de beaucoup plus positif. — À mon avis, c’est un coup Charlotte, non? lâcha Isabelle. Charlotte était une de mes ex à la personnalité un peu spéciale. Isabelle se fit un ...