1. La lettre anonyme et Léa la factrice


    Datte: 20/07/2019, Catégories: fff, couplus, fépilée, Voyeur / Exhib / Nudisme massage, nopéné, jeu, initff, Lesbienne

    ... plaisir de raconter à Léa tout ce que Charlotte avait tenté pour me reconquérir jusqu’à la veille de notre mariage. Je connaissais cette histoire par cœur ; Isabelle adorait la raconter en détail. Cela me mettait toujours mal à l’aise, mais je savais qu’Isabelle avait besoin de se défaire de ce stress que je lui avais fait vivre. C’était sa façon de faire une thérapie par la parole. Nous étions parties pour au moins 15 minutes de monologue. Léa, tout en se délectant de cette histoire, posa gentiment sa main sur mon épaule et nous servit les verres de thé glacé. Je n’apparaissais pas sous mon meilleur jour dans cette histoire, mais Léa s’en amusait. Elle me déculpabilisait par son rire si naturel et accompagnait le monologue par des « Non… Elle a pas fait cela ? » ; « Mon Dieu… » ; « Isabelle, c’est terrible ! » ; « Émilie ! Non, comment as-tu pu faire cela ? » Une fois mon image bien écornée auprès de cette pauvre Léa, il me fallait vite changer de sujet : — Léa, tu devrais enquêter auprès de la poste pour savoir si quelqu’un connaît cette écriture. Avec sa fougue habituelle, Léa s’empara de cette mission telle une James Bond Girl au service de sa majesté. — Oui, bien sûr ; c’est trop passionnant, cette histoire. Je vous laisse : je dois foncer parler à mes collègues car tout le monde quitte à 13 heures le samedi. Isabelle lança à Léa : — On t’invite à la piscine quand tu veux ; on est là tout le week-end. Léa fila sur son gros vélo avec son énergie accoutumée, motivée par ...
    ... sa mission. En la regardant partir, Isabelle lâcha : — Elle est mignonne, cette Léa. Adorable ! * * * J’étais encore énervée qu’elle ait une fois de plus raconté l’histoire de Charlotte. Isabelle le sentit et vint m’embrasser sur le cou, mon point faible, en s’excusant. — Tu sais que j’ai trop besoin de parler de cela. Je ne le savais qu’assez… — Pour m’excuser, c’est moi qui fais à manger. Isabelle n’était pas particulièrement douée pour la cuisine et je savais que j’allais avoir droit à un paquet de salade prédécoupée non lavée avec de la saladette industrielle en boîte et du poulet froid élevé en batterie. — Mets-toi à l’aise ; on va manger sous l’abri. Quand Isabelle me disait de me mettre à l’aise, je savais que cela voulait dire que nous allions faire l’amour. L’abri était un grand lit face à la terrasse, entouré de rideaux blancs, comme on en voit dans les hôtels branchés où nous avions l’habitude d’aller passer des soirées LGBT avec des DJ de folie. Compte tenu de la nature spéciale de notre couple, nous avions choisi une maison qui n’avait pas de vis-à-vis. Notre jardin et la piscine étaient cachés des regards. Je défis mes habits de jardinage, pris une petite douche et me mis en maillot de bain. Le repas était prêt, conforme à mes attentes : insipide. Par contre, la suite le fut moins car si Isabelle ne savait pas cuisiner, elle était douée pour autre chose. Après le repas nous fîmes l’amour, comme de bien entendu, suivi d’une très belle sieste. Une voix nous fit ...
«1234...»