1. Le Cycle de Caroline


    Datte: 22/07/2019, Catégories: fh, fsoumise, hdomine, facial, Oral piquepince, fsoumisah,

    On nie le destin. Nos chaînes cachent la prison. Le masochiste désire la punition, mais n’aurait-il choisi autre libido s’il avait pu ? Et le maître est-il libre, ou lui aussi pétri de forces transcendantes ? Pouvons-nous nous fier à nos représentations ? C’est l’histoire d’un couple. Non, de deux couples. Enfin, pas vraiment. C’est l’histoire d’un sale petit garçon et d’une prostituée, d’un phallus maltraité par une madone, d’une grosse paire de couilles, de la Vérité, la Liberté, la Naissance et la Mort. --x-- Quand le rideau se lève, elle a les yeux bandés. Elle est nue. Un complexe entrelacs de cordelettes la maintient verticale et cambrée. Deux anneaux d’or transpercent les pointes de ses seins surlignés et gonflés par les ligatures. Ses mains, derrière son dos, paraissent menottées. Deux gorilles patibulaires l’encadrent, mal rasés, aussi menaçants qu’immobiles, vêtus de simples pagnes et les cheveux en vrac, leurs biceps sertis d’anneaux de lourd métal. Elle paraît minuscule, entre les deux barbares, et les spectateurs hommes et femmes en sont ravis d’avance. Une autre femme s’annonce d’un claquement de fouet, entrant en scène. Deux bottes noires et luisantes montent à la moitié de ses cuisses longilignes. Un bustier constrictor lui relève les seins et lui serre la taille comme un diabolo. Elle a des yeux de biche et les cheveux tenus en un chignon serré. L’effet est saisissant. Si les lignes épurées du corps de la maîtresse la rendent irréelle, parfaite, ...
    ... inaccessible, la victime, elle, semble trembler d’excitation dans l’attente du supplice. L’artiste a su capter l’expression de cette fille avec un rare talent. Agnès repose la gravure sur la table et se tourne vers Jean-Marc. — C’est ça qui t’excite ? demande-t-elle. L’autre ne répond pas, si ce n’est d’un regard univoque. Il n’aime pas énoncer les évidences. Elle répondra toute seule à cette question idiote. Agnès hésite alors encore une seconde, puis elle baisse les yeux et murmure qu’elle est d’accord. Jean-Marc savoure l’instant et réfléchit à sa première demande. — Parfait. Déshabille-toi, dit-il. Je veux te voir à poil. Agnès avale sa salive, mais se lève et croise les bras pour tirer son pull par-dessus sa tête. Jean-Marc louche sur sa poitrine, qui tend le devant d’un t-shirt court. Agnès enlève bientôt ce dernier, révélant d’abord son ventre, avant son soutien-gorge orné au milieu d’un fin bouquet de perles, comme trois gouttes blanches. Jean-Marc respire fort. D’une œillade mutine, elle capte son regard tandis qu’elle dégrafe le bouton de son pantalon, et c’est en l’obligeant à la regarder dans les yeux qu’elle baisse sa fermeture et laisse ses mains glisser sur ses hanches, ses cuisses, ses mollets, pour effacer le fourreau de toile jusqu’à ses chevilles… et se rendre compte qu’elle aurait dû commencer par enlever ses chaussures. — Ce n’est pas grave, l’interrompt Jean-Marc. Reste comme ça. Agnès est gênée par cette maladresse et l’inélégance de sa position, mais elle obéit. ...
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