1. Section TG (1)


    Datte: 22/07/2019, Catégories: Divers,

    ... presque. — Pourquoi personne ne nous dit rien ? demanda Fabien L’infirmière ne répondit pas, se contentant de manger et parler que lorsque c’était nécessaire. Puis elle nous ramena dans notre chambre. — On vous a mis votre planning sur la table. On reviendra vous chercher demain matin à six-heure trente précise pour le petit déjeuner. Soyez prêts. 2- Je jetai un coup d’œil au-dit planning. Les journées allaient être longues, très longues. Quatre heures de sports en salle de musculation, de fitness ou de piscine et plus encore de cours. Cours de quoi, je ne savais pas. Mais le plus important était la tablette qui se trouvait sous la feuille. Enfin, j’allais avoir quelques réponses. Et en premier lieu la date, les infos. Je déchantai aussitôt. La tablette était vide. Pas d’accès internet, aucune application. Et surtout la date totalement farfelue. Mes camarades d’infortune n’étaient guère plus joyeux et tous râlaient après cette situation ubuesque. Je revins sur le programme de la journée. On était loin des trente-cinq heures avec quatre de sport et six heures de cours quotidiens. Plutôt que de faire des plans sur la comète, je décidai de m’allonger sur mon lit et d’attendre. Je discutai avec mes nouveaux collègues qui allaient, par force, devenir mes nouveaux amis. Le sommeil fut malgré tout long à venir. La sonnerie du réveil émise par un haut-parleur retentit violemment dans la chambrée. Je jetai machinalement un œil à ma tablette. Si la date était sans objet, l’heure, ...
    ... elle, était correcte. Six heures. Je me levai et allai prendre une douche qui, j’espérai, finirait de me réveiller. Puis je fouillai dans ma trousse de toilette à la recherche du rasoir. Il n’y en avait pas. Je passai ma main sur ma joue et constatai finalement que je n’avais pas besoin de me raser. Étonnant, surtout après plusieurs jours. Six-heures trente. Une autre infirmière pénétra dans la chambre pour nous emmener à la cafétéria. On s’habilla à la hâte et on la suivit dans ce même dédale de couloirs que je n’arrivai toujours pas à mémoriser. — Prenez ça, dit-elle en nous donnant un petit gobelet rempli de gélules et autres comprimés — Qu’est-ce que c’est ? demanda Arnaud — Avalez ! ordonna l’infirmière. On déjeuna copieusement puis on retourna à la chambre, toujours guidée par notre chaperon. Elle nous emmena ensuite jusqu’à la salle de sport où nous attendait le militaire qui était venus nous voir à notre réveil. — Bonjour. Je m’appelle Philippe Valeur et je vais être votre instructeur sportif pour les mois qui arrivent. — Les mois ? s’étonna Jean-Claude. — Oui, les mois, et même les années. Désormais vous m’appartenez, à moi d’abord, à la France ensuite. — Je ne comprends pas, dis-je. Notre instructeur ignora ma remarque. — Montez sur un vélo et pédalez jusqu’à ce que je vous dise d’arrêter. Alors, on pédala. Pendant deux heures. Notre instructeur faisait varier la facilité de pédalage. Moi qui n’aimais pas le sport, j’étais servi. A la fin, j’étais exténué et mes ...