1. Section TG (1)


    Datte: 22/07/2019, Catégories: Divers,

    ... camarades n’étaient pas au mieux de leur forme non plus. — Fillettes ! maugréa notre coach On alla se doucher. Une tenue propre nous attendait sur le banc. Alors que je m’habillai, je regardai de plus près le slip que je trouvai bizarre. Je me dis que cela devait être le standard militaire. Philippe nous emmena ensuite vers une salle. On s’installa autour des tables disposées en U et une femme entra. — Bonjour, je m’appelle Nathalie. Je serai votre prof de maths, physique, et sciences en général. Vous recevrez sur vos tablettes les cours du jour et le QCM qu’il faudra faire en arrivant le matin. Quatre-vingt pour-cent de réussite est nécessaire pour valider le QCM. Si j’ai un conseil à vous donner, ne vous posez pas de question. Apprenez. C’est tout. — Et si on échoue ? demanda Fabien — Il ne vaut mieux pas, répondit Nathalie sur un ton sinistre. Elle commença son cours niveau seconde environ. Mais heureusement, elle ne rentrait pas trop dans les détails. Seul Fabien avait du mal à suivre. L’après-midi fut du même tonneau. Pas de vélo mais de la course sur tapis. On se prit quelques gamelles avant de pouvoir se synchroniser avec la vitesse de l’appareil. Puis cours de français et d’anglais. Le soir arriva enfin. On n’était pas fâché de retrouver notre lit. Mais malgré tous ces efforts physiques hors du commun pour moi, je ne ressentais pas beaucoup de fatigue. Enfin, si, j’étais crevé, mais je pensais que je le serai bien plus. Je pris sous ma coupe Fabien qui avait pas ...
    ... mal de difficulté en maths. L’école ne n’était déjà pas son truc et avait très vite quitté l’enseignement général pour passer un CAP. Mon aide était donc la bienvenue. Les journées se suivaient et se ressemblaient. On pédalait, on courait, on soulevait de la fonte, on faisait des abdos, des tractions. On apprenait des maths, du français, de l’anglais, un peu d’histoire, beaucoup de géographie, pas mal d’économie. Et plus surprenant, on avait des cours de géopolitique. Malgré ce rythme effréné et insensé, on ne souffrait pas outre mesure. Le cocktail de médoc que l’on nous forçait à prendre tous les matins devaient y être pour quelque chose. A nous quatre, on devait être plus dopé que le peloton du Tour de France. Autre fait étonnant, notre barbe et nos poils ne poussaient plus. Tout ça ne répondait toujours pas à nos questions : où étions nous, pourquoi on était là, et qu’est-ce qu’on attendait de nous. Malgré tout, une personne daigna nous parler. Cela se passa à la cafétéria. J’apostrophai une femme en uniforme de l’armée de l’air devant moi, un lieutenant-colonel au vu de ses barrettes. — Bonjour colonel, dis-je (on avait aussi appris tous les grades). Elle ne répondit pas. — Pourquoi personne ne nous parle ? dis-je excédé. Elle se retourna et souffla. — Sachez que personne n’a le droit de parler aux t-shirt roses. C’est tout ce que vous avez à savoir, répondit-elle en reprenant son plateau. — Merci colonel edzeuuy L’information avait fini de me démoraliser. Dès lors, on ...