1. La prison


    Datte: 23/07/2019, Catégories: fh, frousses, grosseins, Transexuels pénétratio, sf,

    ... hurla une femme à quelques mètres de nous.— Non, tout va bien, merci, répondit Alys en se retournant.— Je vous en prie, ma petite. Vous êtes bien jolie. Bonne journée.— Si elle savait que nous sommes deux dégénérés… ricana la superbe rouquine à voix basse. La situation était sans doute ironique, en effet, mais ça ne me faisait pas vraiment rire. Si ce n’était que la dame avait raison : — C’est vrai que tu es bien jolie ! Elle me sourit à nouveau et me prit par la main. — Au moins, pas de danger d’être taxés de gouines… m’amusai-je.— De quoi ?— Non, rien… En passant devant la vitrine d’un autre magasin où l’on pouvait voir des fruits ou des légumes, je me posai une nouvelle question : — Vous utilisez de l’argent ?— Oui, des pièces de monnaie. Des curins.— Et tu les gagnes en travaillant ?— Non, pas moi, je suis dégénérée. Je poussai un énième soupir d’irritation, que ma guide ne sembla pas comprendre. — Cette ségrégation est vraiment insupportable, précisai-je d’un ton véhément.— Chhut ! Ne crie pas, tu vas te faire remarquer ! me réprimanda-t-elle en m’entraînant plus loin.— Tu ne trouves pas ça insupportable ? repris-je à voix plus douce. Elle haussa les épaules. — Donc toi, tu n’as pas d’argent ?— Dame Heline m’en donne un peu de temps en temps. Je ne manque de rien, globalement. Ma compagne s’immobilisa à un croisement, observant le nom des rues. Plus on avançait, plus je trouvais les lieux inquiétants. Les immeubles étaient vieillots, noircis ; de nombreuses vitres ...
    ... étaient brisées ; les allées de plus en plus étroites étaient sombres, malodorantes, jonchées de divers détritus. — L’endroit n’est pas très accueillant, risquai-je.— Non, en effet. Je ne viens presque jamais par ici, et je ne sais plus où aller.— On peut peut-être demander à quelqu’un ? Elle n’avait pas l’air convaincue. Je compris que c’était à cause de moi. Elle ne voulait pas que quiconque puisse me voir de trop près ou entendre le son de ma voix. — C’est quoi ça ? demandai-je soudain à voix basse en apercevant deux silhouettes vêtues de rouge et casquées.— Des surveillantes, viens, avançons. Il ne faut pas qu’elles te repèrent.— Que font-elles ici ?— Elles maintiennent la sécurité.— Et elles font en sorte qu’aucun dégénéré ne s’introduise au milieu de tous ces braves gens ? questionnai-je avec ironie.— Oui, voilà, sourit Alys. Nous marchâmes hâtivement quelques centaines de mètres encore. — Nous y sommes, ce doit être quelque part par ici. L’endroit était parfaitement sinistre. Finalement, c’était peut-être nécessaire de faire patrouiller des « surveillantes » dans le coin. — Ça s’appelle le « Temple du Renouveau », m’expliqua la jeune femme. Le nom aussi était sinistre. Elle était en train de m’emmener dans la secte locale. On arriva jusqu’à un bâtiment plus décrépit que les autres où un panneau annonçant le nom du lieu pendait vaguement, encore accroché par un côté. — Tu es sûre que c’est une bonne idée ? Maintenant qu’on était devant, elle hésitait quand même. — Qui est-ce ...
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