Juste une graine
Datte: 26/07/2019,
Catégories:
f,
ff,
jeunes,
fépilée,
essayage,
Voyeur / Exhib / Nudisme
... interdits. Nous nous sommes endormies. Sa main caressant mes cheveux, ma joue posée sur son pubis. Je crois que j’ai laissé mes doigts en elle toute la nuit. 4 avril 2012 Le petit jour a réveillé Valérie avant moi. Quand je me réveille, je suis seule et cela me procure un instant de panique et de peur. Mais je l’entends qui s’agite dans la cuisine. Cette peur ! Non, je ne veux pas. Je ne veux plus. J’ai l’odeur de mon amie sur les doigts. C’est plutôt d’ailleurs nos odeurs mêlées. Mais non, ce n’est pas possible… J’enfile la première robe trouvée dans mon placard. Il me faut aller à la cuisine. Valérie est toujours nue et prépare le petit-déjeuner. Elle sourit et chantonne. — Ben, tu t’es habillée ? Qu’est ce que tu fous, ma belle ? Allez, en tenue pour le petit-déj’. Il y a de la confiture ! Tu ne voudrais pas te salir ? J’ai la gorge nouée. — Valérie, c’est… c’est pas possible.— Quoi, t’es pas lesbienne ? T’inquiète : on dira que t’es bi ! Elle essaie de plaisanter, mais son sourire a disparu. — Je ne peux pas, et je… je ne peux pas t’expliquer pourquoi. J’ai les larmes aux yeux. Elle aussi. — D’accord, d’accord. Je comprends, tu n’es pas prête. Je comprends. C’est trop tôt. Je vais te laisser, ma grande. Elle semble anéantie. Le suis-je autant qu’elle ? Sans doute plus. Elle passe devant moi, dans le couloir ; elle cherche ses affaires parmi les miennes. Elle ne retrouve que ses chaussures, son pantalon et son blouson. Pas de débardeur : il a dû tomber pendant que je ...
... courais derrière elle. Elle ne se rhabille pas. Elle laisse retomber ses vêtements et couler ses larmes. Elle se précipite vers moi, me tient les joues dans ses mains et, sur la pointe des pieds, me pose un bisou sur le front. Elle ne dit rien. Elle me tourne le dos, récupère ses affaires et sort de l’appartement, dont la porte est restée ouverte toute la nuit. Elle me tourne toujours le dos, et je ne peux m’empêcher de regarder ses fesses. Juste avant de refermer la porte et de les soustraire à ma vue, elle me dit : — Personne n’a plus le droit au bonheur que toi, ma grande. Alors, continue à le prendre. Garde-le ; garde-le bien au chaud pour toi, rien que pour toi. La porte claque. Les vannes sont ouvertes en grand ; à genoux, je pleure, je pleure des minutes entières. J’ai enfin compris, j’ai tout compris. Oh Valérie… Ma Valérie ! Bonheur, malheur, bonheur, malheur. Mais combien de cadeaux faut-il encore que tu me fasses ? Je te dois la vie, je te dois tout. Et je suis là comme une cruche dans ma robe. Je cours, j’essaie de la rattraper ; je suis pieds nus mais je m’en fous. Trop tard : elle est partie. Mais moi aussi je peux t’offrir un cadeau. Pas un cadeau d’adieu ; juste un petit cadeau d’au-revoir et à très bientôt. Je retourne toujours en courant vers mon immeuble ; j’ai de la chance : quelqu’un sort au moment où j’arrive. J’étais partie sans mes clefs. Il ou elle, je ne sais pas, me regarde passer comme une furie. Je n’ai pas franchi la porte des escaliers que j’ai déjà ...