Changement de rôle !
Datte: 29/07/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
fplusag,
couleurs,
couplus,
cocus,
Collègues / Travail
vacances,
fsoumise,
miroir,
BDSM / Fétichisme
69,
préservati,
pénétratio,
fsodo,
échange,
yeuxbandés,
confession,
... certainement pas pour être le témoin d’un bisou. N’est-ce pas, François ? François va répondre, mais Marc ne lui en laisse pas le temps et il continue : — D’ailleurs tu lui as gentiment proposé que Maryse et lui fassent autre chose qu’un échange de bisous. Ce n’est pas vrai ?— Si, si ! Et elle regarde son mari qui sourit.— Alors d’après toi comment peux-tu remercier Maryse autrement que par un bisou. Éloïse semble un peu perdue. Un instant j’ai pitié d’elle. Je comprends sa gêne. En l’espace de quelques heures, elle se retrouve dans un scénario qui lui échappe. Céder à un couple, se faire guider par Marc qui la pousse dans le plaisir inconnu de se laisser diriger, constater que son mari l’a vue, l’a entendue avouer ce fantasme honteux, cette envie sexuelle pour un homme, son employé, plus jeune, plus beau et avec cette couleur de peau qui rend cet aveu encore plus troublant. Je me revois dix années en arrière. Combien de fois me suis-je dit :« Arrête, tu es folle » alors que je suçais l’homme, que la femme me caressait et m’offrait à son mari. Mais c’était différent. Ils avaient su créer le climat qui vous met en condition. Ils étaient expérimentés dans leur art et chaque parole, chaque geste était pesé, réfléchi pour nous faire croire qu’il n’y a avait pas d’autres solutions. — Allons Marc ne la tourmente pas. Et toi François ne sois pas impatient. Paris ne s’est pas fait en un jour. Vous devriez nous laisser. Ils quittent la pièce, mais je sais que Marc entraîne François, ...
... qu’ils poussent la porte suivante dans le couloir, ancien débarras transformé en rangement et que mon mari ouvre une armoire bien anodine. Et pourtant le fond de cette armoire n’existe plus. Elle ne sert que de subterfuge pour cacher le miroir sans tain qui donne dans notre chambre. Eh oui, quant à rénover entièrement la maison pourquoi ne pas prévoir ce genre d’accessoire. Il a déjà servi au moins trois fois. Le plaisir de regarder l’autre alors qu’il séduit un client ou une cliente en manque de tendresse. Dans la chambre, c’est évidemment le seul miroir inamovible. Nous nous regardons. — Merci. Je me sentais mal à l’aise.— Je comprends. Mais je t’admire tu as assuré.— Tu parles d’avec ton mari ?— Oui. C’était très beau, très chaud. Tu sais j’ai été initiée au libertinage par un couple de couleur. Alors je peux comprendre ton fantasme.— Je ne me contrôle pas du tout. C’est fou, dès qu’arrive l’heure de son arrivée, je mouille. Et le pire c’est que François a raison. Dans mon fantasme maintenant j’imagine les pires choses. Que je me donne à lui, sur le bureau, contre un mur, à quatre pattes et qu’il me force. Je suis alors comme dans les rêves où on parle, mais que rien ne franchit les lèvres. C’est lui que j’entends, avec son accent coloré qui me traite de tous les noms. J’ai honte. Je m’en veux et mon mari a raison, je le rabroue. Après ce genre de fantasme, j’ai envie, mais je refuse de le faire. Je me punis. Mais François est aussi puni. Le pauvre. Elle est attendrissante. ...