1. Say'in my song


    Datte: 10/08/2019, Catégories: fh, hplusag, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, pénétratio, fdanus, aliments, mélo,

    ... elle les lui renvoie. C’est juste pas possible. Le frigo, dans le bar… Il y a des chanteuses qui serait prêtes à tout pour trois notes de lui… Non. Pas maintenant. Il s’approche de la fenêtre. La lumière, c’est ce qu’il aime dans l’appartement. Mais ce blanc ! Prête à tout, elle l’est. Il ne comprend pas pourquoi. Elle était si chaude, dans ses mains. Et ce baiser. Elle ne le veut pas, lui. Elle veut… Quoi ? Elle se lève, passe une main dans ses cheveux. Il n’est pas là. Elle regarde le réveil. Elle a dormi trois heures. La place à côté d’elle est froide. Il est parti il y a un bout de temps. Elle fouille dans le placard, lui pique une chemise. Il fait chaud dans cet appartement. Elle n’a besoin de rien de plus. Elle a soif. Elle va à la salle de bain, boit à longs traits au robinet. Sourit. Le sol est encore trempé. Il l’a surprise alors qu’elle se lavait. — J’étais trop sale, je pouvais plus me retenir, tu comprends. Elle avait goûté sa peau, déclaré qu’il pouvait attendre. Ils s’étaient livrés à une bataille pour le pommeau de douche. Il l’avait savonnée, puis, dévissant la douchette, il l’avait rincée avec le filet d’eau tiède. Ça avait duré un temps infini, il accompagnait cette caresse étrange d’une litanie à mi-voix, tes seins que j’ai mordus, pincés, couverts de sperme, de salive, tu vois, je les lave. Ton ventre que j’ai caressé, embrassé, ton dos que j’ai griffé, massé, tes cheveux que j’ai emmêlés… Lorsqu’il était arrivé à son sexe elle était pantelante de ...
    ... désir, elle qui se croyait fatiguée, repue, se découvrait insatiable, autant que lui, lui qui n’abrégeait pas son attente, qui l’avivait, même, en effleurant d’un doigt la vulve trop humide. Elle ramasse les serviettes éparses, trouve une serpillière, éponge le plus gros. Qu’il y ait une femme de ménage ne change rien. Elle descend. Le salon est vide. Ce n’est pas surprenant Personne non plus dans la cuisine. Elle ouvre le frigidaire, sort de quoi se faire un sandwich. Croque une tomate cerise. La pulpe éclate dans sa bouche, comme… Il a dit : — Je vais te décrocher la cerise. Elle a rit. Ça fait longtemps qu’il n’y a plus de cerises dans le cerisier. L’expression en elle-même était si désuète ! Pour la faire taire, il lui a posé une de ces petites billes rouges, froides, sur la langue. Il a caressé les seins avec une deuxième, pendant qu’elle trempait les doigts dans la béarnaise. Elle ne se souvient plus de la dernière fois où elle a vu ses tétons au repos. Il en a choisi une, petite, qu’il a glissé dans son nombril. Elle en a tellement rit que la tomate est tombée. Il en a pris une autre, la sensation glacée sur son sexe brûlant, saisissante, apaisante. Il est venu cueillir le fruit, avec difficulté, du bout de la langue. L’alternance du chaud et du froid la faisait frissonner, elle ne riait plus. Il l’avait porté ensuite sur le canapé blanc, elle avait protesté : — Mais on va le salir !— Tant mieux, comme ça j’en changerai, mais si tu préfères on prend le tapis, il est blanc ...
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