1. Promenons-nous dans les bois...


    Datte: 12/08/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... remonte jusqu’au bord de cette illusoire barrière de tissu qui cache à mes yeux ton intimité. J’en joue, tant pour retarder l’inévitable que pour me délecter te voir ton corps tenter de résister et prolonger mon plaisir. Au travers des dessins presque transparents qui ornent ton bas ventre, je reconnais cette petite bosse familière. Mon souffle chaud la caresse juste avant de te faire deviner par quelques baisers précis, le sort que je lui réserve. Ma langue habile se glisse dessous et manifeste son mécontentement en tirant dessus. Il est temps. Mes mains suivent tes jambes jusqu’à leur naissance et s’emparent des deux liens qui soulignent tes hanches. Je m’écarte en même temps que se révèle le présent que tu me réserves maintenant depuis plusieurs mois déjà. Je me pose quelques secondes. C’est à chaque fois une découverte. L’espace d’un instant, les images de nos ébats me reviennent. Je réalise tout le potentiel de plaisir qu’une chose aussi anodine et fragile peut dissimuler à celui qui n’y prend garde. J’aime la pousser dans ses retranchements et tester ô combien tu y es sensible. Je reprends ma position et je m’en approche. Ma langue s’aplatit sur tes grandes lèvres que je remonte lentement. Mes lampées se succèdent régulièrement. Leur défense cède sans résistance et me contraignent, pour mon plus grand plaisir, à me consacrer à leurs consœurs. L’étreinte est plus forte, mais il m’en faudra plus pour me dissuader. Ma langue se fait vicieuse pour venir à bout de leur ...
    ... vigilance. Le bastion qu’elles protègent bien maladroitement me fait face. J’entame alors une dance triomphante autour. Ton corps s’ébranle et cache difficilement l’émoi dont je suis la cause. Je le revendique, j’insiste. Je pourrais me contenter de cette victoire. Je reviens sur mes pas et viens humilier une nouvelles ces piètres cerbères. J’enfonce le clou et ce n’est pas qu’une image : j’ose même m’introduire en toi ! Mes yeux se portent vers ton visage comme souvent à ce moment. Les yeux mi-clos, le visage sur le côté, tu n’es plus là. Tu portes les phalanges à la bouche et les mordilles. J’aime ce moment. Fièrement, j’en suis le responsable. Je plaide coupable, madame le Juge. Et je récidive de plus belle. Ma peine sera ton plaisir. Ton absence n’est que l’annonce d’un retour meilleur lorsque tu capituleras. Je savoure autant ce moment que je te déguste avec délectation. Parfois, tu me gratifies d’un nectar rare. Il vient enrichir l’excitation qui perle sur tes lèvres. Mais cette récompense se mérite. La source à laquelle j’étanche ma soif est exigeante. Mon corps réclame plus. Mon envie, jusque-là mise au second plan, se manifeste. J’ai besoin de te sentir, j’ai envie que tu me sentes. Mes baisers s’estompent et te tirent de cette douce léthargie. Je me redresse et tu me suis. Je te rejoins dans l’habitacle, assis en passager. Nul besoin de mots : tu m’enfourches. Je peux prendre possession de ta bouche et mes mains parcourent le reste de ton corps tout à l’heure ...