1. Promenons-nous dans les bois...


    Datte: 12/08/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... inatteignable. Tes mains s’affairent à retirer ma ceinture. Mon pantalon n’est qu’une formalité malgré l’exiguïté. Je t’aide en laissant glisser mon boxer à mes pieds. Mon bassin s’avance, provoquant, exposant ma nudité à mon tour à ton envie. Nos intimités se frôlent, se cherchent, s’embrassent. Tu plonges la main et saisis mon membre pour le guider. J’ai déjà gouté ta douceur de ma langue. Elle devrait m’être familière. Mais la sensation que je ressens à cet instant est unique. Tes lèvres chaudes et humides habillent mon sexe d’un manteau onctueux juste avant de se présenter au siège de ton intimité profonde. Ainsi unis, nos corps ondulent. Ta tête bascule en arrière, ton corps m’appelle. Je saisis tes fesses parfaitement galbées à pleine main et je soutiens le rythme. Je commence à regretter notre chambre habituelle, l’espace que nous offre le lit et qui me permet de te prendre pleinement. Je sens mon sexe se raidir. Soudain, tu brises le silence. Il y a quelqu’un ! Je tourne le visage sur la droite et j’aperçois un promeneur qui remonte le chemin vers la route. Il porte à peine le regard vers nous. Il serait étonnant qu’il n’ait pas vu notre manège. Je te sens prête à interrompre notre étreinte alors qu’il s’éloigne sans se retourner. Tu crois qu’il nous a vus ? Le contraire serait étonnant ! Mais je suis en toi, et rien ne me privera de ce moment. Je veux te témoigner mon désir, l’envie qui anime la perspective de chacun de nos rendez-vous, la satisfaction que tu aies ...
    ... enfin consentie à aller nous amuser dehors. Mes mouvements sont plus amples. Je vois ton visage se crisper ; tes yeux, se fermer; ta tête, se pencher vers moi et laisser échapper un râle libératoire. J’en aurais presque oublié ma propre jouissance si elle n’était pas venue s’unir à la tienne à cet instant. Je peste intérieurement de ne pas être mieux installé pour mieux te sentir, pour mieux te marquer intimement de ma fougue. Nos corps se relâchent, s’apaisent de la vague de plaisir qui les a submergés. Notre étreinte joue les prolongations quelques instants. Mais la perspective qu’un autre promeneur vienne s’inviter y met fin. Nous rassemblons nos affaires et nous nous installons quelques instants sur la couverture. L’envie me gagne à nouveau. Notre plaisir est mon énergie. Je te prends dans les bras comme tout à l’heure. Mais il est temps de partir. Le reste de nos victuailles se retrouve dans un sac, et nous plions les couvertures. Nous reprenons le chemin inverse vers le parking. Je me gare à coté de ta voiture. Avec cette réserve habituelle que tu affiches quand nous sommes en “public”, tu m’embrasses. Alors que tu t’éloignes, je reste quelques instants et m’assure que rien ne viendra trahier cette après-midi coquine. Je pars à mon tour. J’ajoute cet après-midi à l’album de nos moments intimes que je feuillette lorsque tu n’es pas avec moi. J’en garde quelques clichés qui me revienne comme tout à l’heure. Pourtant, la page centrale est toujours vide : je la réserve pour ...