Court séjours voluptueux, épicurien. (1)
Datte: 15/08/2019,
Catégories:
Erotique,
... terre. Je me découvre une voix, celle de ma passion que je transmets à cette femme aux yeux si bleus, si belle quand, émue, elle ne peut plus jouer. Trois violoncelles, une contrebasse nous encercle, nous cache, nous laisse nous embrasser sans comme une mesure que celle de notre folie qui dévore nos âmes enfin réunies. La musique ne cesse pas. On joue Mozart, Bach pendant que deux corps enlacé s’embrasse tendrement. Un agent arrive, nous voit, sourit, on se relève, Isabelle s’avance vers lui, baise ses joues. grygddts Assise, son violoncelle, entre ses cuisses merveilleuses, me donne l’étendue de l’amour que me porte celle qui en joue. Je pleure encore en entendant un Alléluia mélodieux, je le chante, faux, oui, mais je le chante, certains me rejoignent, m’accompagne. L’amour improvise aussi, j’en suis témoin, un témoin privilégié et amoureux. Je la regarde elle, elle qui semble faire corps avec son instrument, elle qui semble lui faire l’amour, là, devant nous, pauvres ignares. La suite n’est que pur bonheur, on m’emmène, on m’assoit dans une voiture, on me bande mes yeux. Je perds le cap, le sens de l’orientation. Mais cette main qui serre la mienne me rassure, cette bouche me rend encore plus amoureux. Mais qui m’embrasse, Isabelle ou l’une de ses amies, qui conduit, Isabelle ou une de ses amies. La véhicule s’arrête, on m’extrait, on me guide, on me conduit, on, oui, beaucoup de on, mais qu’importe, j’aime, elle m’aime, c’est ça qui compte plus que tout. Je monte des ...
... marches, beaucoup de marche. Une porte s’ouvre, je sens une douce chaleur. L’odeur, ce n’est pas celle du studio de mon aimée. On me pose sur un canapé, pas un mot, juste des rires étouffés. On me retire mes vêtements, on s’exclame autour de moi. On me couche, une bouche, une seconde, une troisième, elles sont toutes sur moi. je suis dépité, je n’ai que deux bras et une bouche, je sens les chairs nues de cette quatre voluptueuses femmes folles de désirs. On me tire au sort, je sens un sexe venir entourer le mien que je sens pénétrer dans ce corps inconnu. Mon dieu, des folles du sexe, je masse une poitrine qui n’est pas celle d’Isabelle. Ma main part à l’aventure, elle trouve trois corps qui s’adonnent à des plaisirs saphiques. Ces cheveux longs, e sont ceux de mon Isabelle. Sa bouche baise ma main, suce mes doigts. On me lèche à nouveau. J’entends des déglutitions lascives, des baisers tendres, des caresses douces, amoureuses. Une douce musique vient encore égayer ces moments sulfureux. Je vais jouir sur la petite musique de nuit, grandiose. Et ce corps qui se tend, se tord, ce râle qui s’amplifie, cette bouche qui cherche la mienne, cette main qui s’insinue entre mes fesses, forces mon anus. Dieu que c’est bon, merveilleux. Je voudrais les voir. Je m’interdis de retirer mon bandeau. Cette femme qui jouit, ses gémissements, son orgasme qui m’entraîne, me fait éjaculer en elle, longuement. Orchestre en chambre du bonheur quand d’autres jouissent après nous. On m’attire sur le sol ...