Les démons de Noémie (9)
Datte: 03/09/2017,
Catégories:
Partouze / Groupe
... de la petite voiture noire. Deux hommes descendirent, en bleu de travail. Ils étaient aussi gros l’un que l’autre. Le plus grand avait des cheveux noirs fins et graisseux, d’épaisses lunettes et des yeux marron. Il avait un énorme goitre et une courte moustache. L’autre avait un visage rond et rougeaud, de la couperose et des yeux noirs que d’énormes sourcils surplombaient. Ses cheveux blonds étaient tirés en arrière et gominés. Noémie les accueillit, bras et jambes croisés, contre sa voiture. Elle essayait de dissimuler tout ce qui pouvait exciter les deux hommes en commençant par son t-shirt blanc qu’elle pensait trop moulant. Son jean noir l’était déjà bien assez. Ils s’approchèrent en souriant. — "La petite dame va bien ?", demanda l’homme aux lunettes avec le même accent qu’elle avait entendu auparavant. — "Oui, merci et vous ?" — "Bien, bien. Bon, on va s’occuper de vous, alors." — "Euh, oui..." — "Moi c’est Jacky et lui c’est Pierrot.", dit-il, en désignant le blond rougeaud. — "Noémie." — "Ah je vois que vous avez déjà pris derrière..." — "Qu.. Quoi ?" — "La voiture, elle a une rayure derrière." — "Ah..." Jacky fit le tour de la Smart, minutieusement. Pierrot fixa la jeune femme avec un regard vide. Noémie ne savait plus quoi penser. Elle redoutait tellement le moment où tout allait basculer qu’elle cherchait dans chaque mot des sous-entendus. Et elle commençait à être excitée alors qu’aucun des deux n’avait montré d’intérêt pour elle. Ses yeux noirs s’enflammèrent ...
... et elle regarda Pierrot avec envie. Celui-ci resta pourtant impassible. — "On va ouvrir le capot, madame ?", fit Jacky. — "Oui, bien sûr...", fit-elle d’une voix doucereuse. Elle revint à son volant en se dandinant et une fois le capot ouvert, alla se pencher sur le moteur. en se cambrant fortement, pile dans leur champ de vision. — "Je n’y connais rien, messieurs, vous devriez regarder et mettre vos mains où vous voulez...", dit-elle en retournant sa tête vers les dépanneurs muets. Intérieurement, Noémie était en plein chaos. Elle prenait maintenant l’initiative d’exciter les hommes ! Elle le redoutait depuis un moment, mais pensait qu’elle aurait eu plus de maîtrise. Elle détestait ce qu’elle était en train de faire et détestait être excitée à ce point. Cependant, les deux types ne réagissaient pas. Ou du moins pas comme elle le pensait. — "Euh... oui, madame, d’accord...", fit Jacky, avec un air perplexe. Il s’approcha et examina le moteur. Noémie se colla contre lui et le fixa intensément. Un peu gêné, Jacky se décala sur le cöté. Il jeta un regard interrogatif à son collègue derrière lui qui se contenta de hausser les épaules. — "Tout semble en ordre, c’est bizarre, cette histoire." Il tenta de refaire démarrer la voiture, puis se pencha vers l’emplacement des fusibles. Après une manipulation, il remit le contact. La jauge d’essence s’alluma alors et indiqua un niveau extrêmement bas. — "Panne sèche, madame.", lança l’homme, un peu agacé — "Quoi ? La jauge ne s’est pas ...