Les démons de Noémie (9)
Datte: 03/09/2017,
Catégories:
Partouze / Groupe
... allumée et j’ai fait le plein, il y a deux jours." — "Ben vous avez plus d’essence.", répondit sèchement Jacky. — "On va vous en mettre un peu, il y a une station à quelques kilomètres d’ici, vous pourrez y aller pour faire le plein.", ajouta Pierrot. Noémie, interloquée, n’en perdit toutefois pas ce qu’elle était en train de faire. Ses efforts pour combattre ce nouvel effet du "trouble" n’étaient pas suffisants et la belle tenta d’aguicher les deux hommes. — "Oui, merci, mettez-moi un peu... Je sais pas comment vous remercier..." En disant cela, elle s’était planté devant eux, les bras dans le dos, offrant sa poitrine tendue sous son t-shirt à leurs vues. Elle souriait avec un air terriblement provocateur. — "Euh... On est mariés, madame..." — "Et alors ? Vos femmes n’en sauront rien...", dit-elle tout en se rapprochant. — "Non, vous ne comprenez pas.... Nous sommes mariés", dit Pierrot, en détachant bien les trois derniers mots. Soudain, Noémie comprit et devint rouge de honte. Jacky mit un peu d’essence dans le réservoir et présenta sa facture. — "La prochaine fois que vous avez le feu au cul, allez en boîte, ça sera plus simple.", dit-il très en colère. Noémie, mortifiée, paya et remonta dans la Smart. On avait délibérément saboté sa voiture. Enlever le fusible et vider le réservoir. Mais pourquoi ? Et ce nouvel état... Comment allait-elle pouvoir se battre si elle-même devenait également un problème ? La station n’était en effet pas très loin. Il y avait deux énormes ...
... camions sur le parking à droite. Les deux pompes en face du magasin fermé étaient en libre-service. Plus loin derrière se trouvaient les toilettes, grises et peu avenantes. A gauche, sur une bande de pelouse, une grande table en bois pour pique-nique jouxtait la route. Le tout était éclairé par des réverbères aux lumières blafardes. Elle fit rapidement le plein en espérant ne croiser personne. Quand un peu d’essence gicla sur son poignet... — "Merde... Faut que je me lave les mains maintenant." Elle se dirigea vers les toilettes, perdue dans ses pensées. L’éclairage faible et cru du lieu faisait surgir des ombres sordides sur les murs sales et grisâtres. Elle ne remarqua pas les panneaux, obscurcis par la nuit indiquant le côté "homme" et alla directement au lavabo. A sa gauche, un type urinait. Il interpella la belle philippine qui ne l’avait pas vu. — "Vous vous êtes trompée, miss !" Surprise, Noémie sursauta et se retourna vers lui. C’était un gros bonhomme ventripotent, portant un t-shirt noir et un jean bleu clair. Ses chaussures de sécurité noires pataugeaient dans la pisse rance. Il était brun, les cheveux en bataille, et avait des yeux noirs globuleux. Son énorme nez surmontait une bouche aux lèvres épaisses. Il tenait dans sa main son sexe et continuait de pisser devant la belle, sans se formaliser. — "Les bonnes femmes, c’est de l’autre côté.", dit-il, goguenard. Noémie ne répondit pas et fixa le sexe intensément. L’homme s’en amusa et après avoir fini, laissa sa bite ...