Les rapports hiérarchiques ne sont plus ceux qu'ils étaient
Datte: 17/08/2019,
Catégories:
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Collègues / Travail
fdomine,
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... quelques clients, elle fut ravie de me revoir, mais ne pouvant s’absenter trop longtemps, et me proposa de venir prendre l’apéro chez elle le lendemain soir. Il y aurait une surprise… J’enregistrai ses coordonnées sur mon smartphone, et elle rejoignit sa table. À dix-neuf heures exactement, je sonnai à la porte de Lili, dans une rue discrète et cossue du centre-ville. Ne sachant qu’apporter, j’avais opté pour un bouquet de tulipes rouges. Elle m’accueillit d’un large sourire et me prit dans ses bras. Elle portait une robe assez courte, bleue aux motifs floraux, dans un style bohème chic, mais marqué à la taille qui s’évasait sur les cuisses. Chaussée de hauts talons, elle était sublime malgré ses cinquante ans. Je m’en voulus immédiatement d’avoir une pensée aussi « macho » concernant son âge, car elle était délicieusement divine. Elle prit le bouquet et m’entraîna à la suivre dans la maison. — Je suis ravie de te voir, mon petit Arnaud. Cela me fait vraiment très plaisir ! Tu es devenu un bel homme. Il faut que tu me racontes.— Et toi Lili, tu es de plus en plus belle.— Vilain flatteur. Et je t’avais promis une surprise. Voilà ! Nous entrâmes dans le salon, et sur un canapé club couleur havane, sirotant un whisky avec glace, me souriait Jean-Luc. Il se leva pour me serrer chaleureusement la main. Il avait pris un coup de vieux, mais portait encore beau. Son visage s’était marqué de rides viriles, mais sa mâchoire puissante révélait une autorité naturelle. Le plus frappant ...
... était sa chevelure. Je l’avais connu brun, coupé en brosse, je le retrouvai grisonnant le front dégarni. Il avait légèrement forci, mais la poigne restait vigoureuse et l’allure robuste. Nous nous assîmes autour de la table basse, Lili nous servant quelques verres, et nous échangeâmes en riant les souvenirs, égrenant les uns et les autres des anecdotes amusantes. — Je te vois regarder les jambes de Lili avec insistance, me surprit Jean-Luc, tu les trouves belles ?— Pardon, répondis-je en rougissant, c’est vrai qu’elles sont belles. Ma gorge était serrée, j’avais honte d’être ainsi pris par mon ancien boss en plein péché de concupiscence. Je baissai la tête. — Ma Lili, tu vois bien que tu lui fais encore de l’effet, à notre petit Arnaud. Il est temps de le recevoir plus dignement !— Mais Jean-Luc ! s’étouffa Lili.— Pas de « mais », ma Lili, montre-lui ce que tu sais faire, ajouta-t-il d’un ton plus affirmé. Et toi Arnaud lève-toi ! Tu ne vas pas le regretter. Lili protestait mollement et je perçus quelques échanges furtifs et connivents avec son vieil amant. Leur complicité me sautait aux yeux. Ils jouaient et j’étais leur distraction. — Lève-toi. On ne va pas te manger. Quoique ! Le ton sévère de Jean-Luc, sa voix grave, son regard dur, ne semblaient pas laisser de place à une trop longue hésitation, et confus, je me suis extrait du confort du fauteuil. Lili vint se placer face à moi, me lança un sourire triste et des baisers doux vinrent picorer mes lèvres. Elle sentait bon le ...