Séverine I
Datte: 21/08/2019,
Catégories:
fh,
extracon,
Collègues / Travail
fsoumise,
hdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
pénétratio,
confession,
bourge,
... Jusqu’à ce que je le rencontre, je n’avais jamais eu de problème avec mes subordonnés car je suis à l’écoute, attentive à chacun et d’un naturel pragmatique. De toute façon, à bien y regarder, il n’y a pas eu de conflit avec lui, avec Stéphane. Rien de plus qu’une étroite osmose sexuelle. Je ne parlerais pas de beauté pour le décrire mais d’un charme bestial et puissant. Son odeur surtout me rendait folle. Un taureau montant ses génisses. J’aime mon mari mais avec cet homme, c’était physique, incontrôlable. Je pourrais écrire des lignes mais ce serait broder. Stéphane m’a puissamment subjuguée, voilà tout. Il apparut un lundi, embauché en intérim par les ressources humaines pour pallier un congé maternité dans un autre service. Plus tard, il m’expliquera ne travailler qu’en intérim car ainsi, il changeait souvent de boîte et multipliait les rencontres comme la nôtre. Il y aurait eu de ma part une quelconque implication sentimentale dans notre histoire, j’aurais ressenti les piqûres de la jalousie à ce moment-là. Mais je m’égare. Reprenons le récit. Notre rencontre. Elle eut lieu le midi de son premier jour. Nous nous retrouvâmes à la même table du réfectoire mais chacun à un bout. Il passa la moitié du repas à me regarder, à me dévisager d’un air entendu, comme s’il me connaissait déjà, comme s’il savait exactement comment les choses allaient se dérouler. Je vous l’accorde, ceci est facile à dire maintenant que je sais ce que cachait ce regard. Quoi qu’il en soit, je fus ...
... désarçonnée, moi qui ne baisse que rarement les yeux devant un homme. Son insistance, à la limite de l’indécence, me troubla pour le reste de l’après-midi. Durant toute la première semaine, ce fut la même chose : le jeu du chat et de la souris entre ses yeux et les miens. Son regard était lourd, intense, déshabillant, envoûtant. Ses yeux étaient sombres et pleins d’assurance. Ce qui faisait son charme, c’est que derrière ses pupilles sombres se devinait un homme cultivé, intelligent, raffiné. Autre chose qu’un simple queutard compulsif. Autre chose qu’une libido mal contrôlée. Un certain raffinement, une certaine élégance. Le raffinement de la perversion, ai-je envie de dire à présent. Une semaine après son arrivée, quand ses regards eurent effectué leur lent travail de sape, tout bascula. Stéphane vint s’asseoir en face de moi au restaurant de l’entreprise alors que nous étions les derniers ou presque à déjeuner. Est-ce le hasard qui le fit venir au réfectoire à ce moment ou bien surveillait-il d’une manière ou d’une autre mes allers et venues ? Il ne voulut jamais répondre à cette question, m’expliquant que c’était là un mystère nécessaire à son charme. Une fois assis en face de moi, alors que nous ne nous étions jamais parlé, il attaqua sans attendre. — Tu portes un string rose n’est-ce pas ? demanda-t-il en oubliant le vouvoiement que ma position hiérarchique aurait dû lui inspirer. Sa voix, son regard, son attitude me firent perdre mes moyens. Sa question, qui n’en était pas ...