Les dépanneurs - Histoires de Sexe

Les dépanneurs

Début décembre se conjugua avec une subite chute de température. La clémence des derniers jours n’augurait de toute manière rien de bon. Martine frissonna en entrant dans le salon cossu du rez de chaussée. Elle palpa d’une main l’un des radiateurs : tiède. Surprise, elle se rendit dans la pièce attenante. Là aussi y régnait une fraîcheur anormale. Contrariée par cette coïncidence, Martine descendit au sous-sol pour en savoir plus. La chaufferie était silencieuse. Trois voyants rouges clignotaient sur le tableau de bord de l’appareil. Martine actionna le commutateur pour couper et remettre sous tension la chaudière mais à sa surprise, rien ne se passa. « Zut, c’est bien le moment que ce machin tombe en panne » se dit-elle. Martine était seule depuis quelques jours et pour une semaine encore. Alain son mari était en déplacement à l’étranger. Habituée à ces fréquentes absences qui rythmait depuis de longues années leur vie de couple, elle avait l’habitude de gérer seule ces détails du quotidien. Elle était encore belle Martine, à l’orée de ses cinquante ans. Elle n’avait pas eu la chance d’avoir des enfants mais préservée de ces déformations biologiques, elle avait su préserver son corps de l’usure du temps et elle s’y sentait bien. Bien faite, élancée, les formes généreuses, des cheveux courts noir encadraient un visage mignon aux yeux bleu. Sa physionomie ne paraissait d’ailleurs pas inaperçue dans la boutique de vêtement qu’elle tenait et dont la clientèle féminine ...

... admirait ce capital beauté qu’elle avait su préserver. D’un geste sec, elle feuilleta l’annuaire et mémorisa le numéro de téléphone du chauffagiste. Une fois le numéro composé, une voix lui indiqua que l’agence état fermée le lundi. « Bon décidément, ce n’est pas mon jour » se dit-elle. Elle tenta d’appeler un autre numéro. L’appel aboutit et une voix masculine écouta Martine raconter ses déboires avant de conclure : « nous passerons en début d’après-midi ». Satisfaite d’avoir trouvé une solution de remplacement, Martine se rendit dans la salle d’eau. Après s’être dévêtue, elle se glissa sous une douche chaude dont les vapeurs envahissaient la pièce fraîche. Elle y resta un long moment appréciant le liquide chaud coulant sur sa peau veloutée. Tout en se savonnant, Martine appréciait les caresses de ses mains sur sa peau lubrifiée et comme souvent lorsqu’elle était seule, elle se laissait aller à quelques massages plus intimes. Et comme d’habitude, ce moment de plaisir s’achevait par un petit cri alors que son corps ondulait sous les spasmes de la jouissance. En attendant l’après-midi, Martine profita de la tiédeur de la pièce et passa plus de temps qu’à l’accoutumée pour se faire belle. Le maquillage soigné, les cheveux brossés, le corps enduit d’huiles essentielles, elle choisit aussi ses vêtements avec soins. Un peu coquine après ces instants de plaisir solitaire elle choisit une jupe assez courte qui mettait en valeur ses jambes fuselées, un chemisier ample qui découvrait ...