Les dépanneurs - Histoires de Sexe

Les dépanneurs

... subtilement sa poitrine généreuse suivant les mouvements qu’elle faisait. Se contemplant dans le vaste miroir de la salle d’eau, elle était satisfaite du résultat. L’heure du repas étant déjà passé, elle déjeuna rapidement d’un de ces plats cuisinés fade et tiède. Elle n’avait de toute manière pas très faim et finit par s’allonger sur le sofa. Elle se laissa bercer par le ronflement et le craquement des bûches dans la cheminée qui distillait une douce chaleur de proximité. Le carillon du hall d’entrée la ramena brutalement à la réalité. Elle s’y rendit et ouvra la porte livrant le passage à deux jeunes gaillards qui se présentèrent par un traditionnel « Bonjour ma ptite dame », « on vient pour la chaudière ». Martine précéda les hommes au sous-sol ou elle leur expliqua ce qu’elle avait constaté. Ils se firent rassurant en expliquant qu’ils n’en auraient pas pour longtemps. Pendant qu’ils besognèrent, Martine observa ces deux garçons. Sous leur combinaison de travail se cachait des corps musclés que la culture physique devait probablement entretenir. Les cheveux courts, le teint halé apportait au physique des attraits qui devaient certainement faire des ravages dans la jeune gente féminine. Son imagination prit vite le dessus et Martine ne s’empêcha quelques spéculations charnelles. Les deux garçons n’étaient pas non plus insensibles au charme de Martine. Intimidés par la présence de cette femme ils jetaient tout de même quelques coup d’œil, jaugeant le personnage et ...

... appréciant les contours féminins. Une demi-heure leur suffit pour venir à bout de l’appareil qui se remit à ronfler comme au premier jour. Après les dernières vérifications, ils regagnèrent tous trois le hall d’entrée. Martine proposa aux dépanneurs la salle de bain pour se laver les mains et le salon pour prendre le café. Ils acceptèrent de bonne grâce et se retrouvèrent ensemble autour de la cheminée. La conversation s’engagea rapidement. Assise entre les deux garçons, Martine discutait tantôt avec l’un tantôt avec l’autre. Instinctivement, leur proximité et le contact de ses jambes avec le tissu rêche de leurs vêtements de travail éveilla ses sens. Le profond canapé avait relevé sa jupe qui dévoilait ses cuisses profilées. Les deux garçons insouciants mataient sans vergogne la belle insouciante. La resserrant un peu plus contre eux ils créèrent une intimité plus forte et Martine sentit le piège se refermer sur elle. Le contact d’une main étrangère sur sa cuisse la fit sursauter. Incapable de dire un mot, elle sentit cette main remonter le long de la jambe pour se glisser sous la courte jupe. Elle allait réagir quand une deuxième main se posa sur son cou et descendit dans l’entrebâillement de son corsage. Elle comprit rapidement qu’aucune lutte ne serait possible et qu’il ne lui restait plus qu’à prendre sur elle et profiter de ce qui allait se passer. Elle sentit des mains se glisser sur ses seins et les empoigner. Sa jupe déboutonnée disparut de son champ de vision tandis que des ...