1. Bal masqué (14)


    Datte: 02/09/2019, Catégories: Transexuels

    29- Je suivis Anaïs dans sa chambre. Joëlle y avait déposé mes vêtements. Elle ferma la porte et me sauta au cou pour m’embrasser. — Merci, dit-elle. — De rien. Merci à toi. Elle ouvrit on armoire et laissa tomber son peignoir. Je la trouvai de plus en plus belle et désirable. Je m’approchai et l’enlaçai, bisouillant son cou, ses oreilles. Anaïs se laissa faire, ronronnant presque. Je caressai ses seins, ma main glissa vers sa chatte toujours mouillée. Je la masturbai. Sa main rejoignit la mienne. Elle referma la porte. Le miroir nous renvoya notre image. Son orgasme fut instantané. On s’habilla enfin. Elle me regarda mettre mes bas avec une certaine admiration. — Tu en mets souvent ? — Presque tous les jours. Tu n’en as jamais mis. — Non jamais. Je trouve que ça fait … — Pute ? Eh bien non. Pas du tout au contraire même. Pour moi, les bas, c’est la marque d’un certain raffinement, le signe qu’une femme prend soin d’elle, de sa féminité. — Donc je ne suis pas féminine, répliqua Anaïs, vexée — Si tu l’es. Mais tu pourrais l’être encore beaucoup plus. Moi, je suis obligé de tricher et d’exagérer. Toi, tu n’as pas grand-chose à faire. — Et qu’est-ce que je devrais faire ? — Une jupe, des escarpins, un peu de maquillage. Ça devrait suffire. — Sauf que je n’ai rien de tout ça. — Un peu de shopping, ça te dis ? — Et après on fera l’amour ? — S’il n’y a que ça pour te décider ! Nous passâmes la journée aux Quatre Temps, à la Défense. On essaya des dizaines de tenues pour trouver le ...
    ... style qui irait le mieux à Anaïs. Nous rentrâmes en faisant un détour par le salon de sa mère. — Ah les filles, comment ça va ? Vous venez d’où ? — Shopping à la Def’, dis-je. Pour Anaïs. Elle avait besoin de refaire sa garde-robe. — Et qu’est-ce que tu as acheté ? — Pas grand-chose. Quelques jupes, des robes, des dessous, des chaussures. — Très bien. Très bien. — Joëlle, est-ce que tu as un moment maintenant ? demandai-je. — Oui. J’allais fermer d’ailleurs. Pourquoi ? — Pour t’occuper de ta fille. Epilation et maquillage, c’est possible ? — Avec toi, c’est tout ou rien, railla Joëlle. Anaïs ne savait plus où se mettre. — Bon, allez, suivez-moi. Anaïs se déshabilla et s’allongea sur la table. — Je te fais le maillot aussi ? — Non, je m’en occuperai, dis-je avec un sourire. Maintenant qu’Anaïs était disposée à parler sexe et surtout le pratiquer, je n’allais pas la lâcher. Joëlle maquilla soigneusement sa fille qui dut attendre la fin de l’opération pour se voir. Et à sa tête, je pouvais dire elle ne s’attendait pas à un tel résultat. — Tu es superbe ma chérie. Les yeux de la jeune fille s’embuèrent. — Ah non ! Ne pleure pas maintenant. Tu vas tout abîmer. Anaïs éclata de rire, essuyant délicatement ses yeux. — Je suis heureuse de te voir comme ça, dit Joëlle. Heureuse que tu aies enfin découvert le plaisir. Je suis heureuse que tu sois heureuse. Et ça me donne envie de vous inviter au restau. Tu mets une robe ? Anaïs se changea. Joëlle ferma le salon et nous emmena sur l’île ...
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