Bal masqué (14)
Datte: 02/09/2019,
Catégories:
Transexuels
... manquait déjà. 30- Visiblement, le sentiment était partagé car je reçu un sms d’Anaïs me disant que je lui manquais aussi. Et ce fut une surenchère d’émoticônes. Cœurs, bisous, fleurs, tout y passa. Mais je mis un terme avant que ça ne dégénère et que les mots ne dépassent les pensées. La semaine fut plus tranquille. Autant moi qu’Anaïs, plongés dans nos études, n’avions la tête à la gaudriole. Malgré tout, elle m’envoya un sms qui me fit chaud au cœur. « Je me suis caressée tout à l’heure. Mais c’était moins bien qu’avec toi. Tu me manques. Bisous » « Tu me manques aussi » répondis-je. Le week-end arriva. J’avais une furieuse envie d’aller la retrouver. Mais mes partiels approchant, je devais absolument travailler. Anaïs aussi. Et il en fut ainsi le week-end suivant. — Et si tu venais chez moi ? proposai-je. On passe le week-end ensemble. On travaille le jour et on fait l’amour la nuit. — Je ne demande pas mieux. Mais ça ne va pas déranger tes parents ? — Oh non, ne t’en fais pas pour ça. — Bon d’accord. Je veux bien — Super. Je viens te chercher au salon ? — Ok. A vendredi. Bisous — Bisous Anaïs avait mis une petite jupe et des bas noirs. Je remarquai les escarpins à talons et surtout son visage joliment maquillé. Je la pris dans mes bras et fit un bisou sur ses lèvres. — Tu es très jolie, dis-je — Je te plais ? demanda-t-elle — Beaucoup. — ils sont mimi tout plein ! railla Joëlle. Bon allez, filez, J’ai une cliente qui arrive. Amusez-vous bien. — Tu m’as manqué, me ...
... dit-elle. Je n’ai pas arrêté de penser à toi. — Moi aussi, j’ai pensé à toi. Pas facile de se concentrer. On se regarda. L’un attendant que l’autre se dévoile, fasse le premier pas. Papa et Maman nous attendaient. Je fis les présentations. — Ta mère nous a souvent parlé de toi, dit Maman. On fait enfin ta connaissance. Nous dînâmes. Mais ni Anaïs, ni moi, n’avions la tête à nous éterniser à table. Personnellement, j’avais envie d’un autre dessert. Et ma chérie aussi. Dès qu’on le put, on s’éclipsa dans ma chambre. Je fis jouir Anaïs une première fois avec ma langue. Puis je la pénétrai. Alors que je m’activai en elle, elle me dit : — Je prends la pilule maintenant. Je m’arrêtai net. Le message était clair. Je me penchai pour l’embrasser. — Je t’aime, dis-je enfin — Moi aussi, répliqua Anaïs, les larmes aux yeux. Elle serra ses jambes autour de moi et passa ses bras autour de mon cou. Je la pénétrai lentement, profondément. Notre jouissance monta en même temps. Anaïs scandait des « Oh oui ma chérie » ou « continue mon amour » et autant de « je t’aime ». Je me retins le plus longtemps possible pour jouir en elle. On resta un long moment sans bouger. Sentir son souffle, ses battements de cœurs qui se calmaient, son odeur, la douceur de sa peau. J’avais couché avec Joëlle, Patrick, Driss, Lydie et Charles. J’avais pris mon pied, connu des orgasmes. Mais c’était sans commune mesure avec ce que je vivais avec Anaïs. Pourtant, notre relation n’avait pas commencé de la meilleure façon. Je ...