1. 46.14 Je vais prendre une douche.


    Datte: 02/09/2019, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... se faufilent dans mes cheveux, légers, doux, comme une caresse, juste une caresse… Mettre la bête en confiance avant de l’apprivoiser… elle vous le rendra, et ce sera une si belle victoire… Je reste ainsi, sous les draps, en train de téter sa queue au repos dans ma bouche… l’oreille sur ses abdos, écoutant sa respiration, les battements de son coeur, m’enivrant de la tiédeur de son corps… ses doigts qui se baladent légers et lents dans mes cheveux… je suis au Paradis… Je suis au Paradis et j’y reste un bon petit moment… j’y reste avec un plaisir immense… et lorsque je sens le sommeil me happer, porté par la chaleur des draps, par les odeurs enivrantes, par la confortable et douce fermeté de ses abdos, je sais que je vais m’endormir avec sa queue dans la bouche… oui, je me sens glisser vers la torpeur qui précède le sommeil, je sens ma volonté me quitter, je l’abandonne avec plaisir… pour la mise au point avec Jérém ce sera une prochaine fois… je sens que je vais perdre pied dans ce bonheur total… jamais depuis des années je ne me suis endormi avec ce sentiment de bonheur… Mais alors que j’ai presque perdu pied, quelque chose me secoue et m’oblige à remonter à la surface de ma conscience… sa main a quitté mes cheveux et est en train de repousser doucement mon épaule, ce qui fait que mes lèvres s’éloignent inexorablement de son engin… Je crois qu’il n’en peut plus mon beau brun… je crois qu’il est à bout de forces… sans pouvoir m’empêcher d’embrasser ses abdos au passage, ...
    ... j’émerge de la plongée sous ses draps… C’est juste à temps pour le voir se tourner de son coté sans un mot… Ah, non… pas ça… il ne m’a quand même pas demandé de rester pour coucher à l’Hôtel du Cul Tourné… J’ai trop envie de caresser, de câliner sa peau tellement douce… je me tourne dans le même sens que lui, à quelques centimètres de lui… je n’ose pas y aller, le serrer contre moi… Et là je l’entends me balancer : « T’attends quoi ? Viens… » J’ai envie de pleurer. J’avance mon bassin des quelques centimètres qui me séparent du sien et, à mon tour, je l’habille entièrement de moi. Je me colle contre son flanc, je passe mon bras sous son aisselle, je pose une main sur son torse entre pecs et abdos… je le sens remuer, comme si quelque chose le dérangeait. « J’ai le droit ? » je me renseigne. « Ouais… » chuchote-t-il. Je sens qu’il a besoin d’être câliné… je plonge la tête dans ses cheveux et je pose mes lèvres à la lisière de ses cheveux bruns, je dépose quelques bisous tout doux. « Et ça… j’ai le droit de faire ça ? ». « Tais toi ! » fait-il sèchement. Je suis heureux : « tais-toi » est bien mieux que « dégage ». Je prends ça comme un feu vert de bonheur. Je deviens entreprenant… « Si j’ai le droit à ça… je devrais aussi avoir le droit à ceci » je lui balance juste avant de laisser mes lèvres et ma langue remonter le long de son cou, parcourir sa joue, s’attarder sur son oreille… ma joue contre sa joue, sa barbe de 3 jours frotte contre ma joue et c'est comme une allumette qui ...
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