Qui bene amat... bene castigat !
Datte: 04/09/2019,
Catégories:
fh,
jeunes,
frousses,
couple,
extracon,
grossexe,
jardin,
soubrette,
vengeance,
fsodo,
Le soleil se couche par-delà les collines à l’Ouest, inondant la plaine du Tibre de ses rayons d’ambre. Le fleuve lui-même prend des teintes flamboyantes, comme s’il se changeait en or pur serpentant entre les collines de Rome, qui commencent elles aussi à se couvrir de petites chandelles, au fur et à mesure que les esclaves allument les torches de l’éclairage public. Et, en cette belle soirée d’été de 44 avant JC, Flavia contemple le spectacle du crépuscule, assise sur un banc de marbre dans le jardin de la villa familiale. Humant le parfum enivrant des fleurs, que les serviteurs entretiennent tous les jours sous le regard vigilant de sa mère, elle écoute le ballet des cigales, qui s’en donnent à cœur joie dans les arbres proches. Mais dans le cœur de Flavia, il ne peut pas encore y avoir de joie, pas tant que Gaius n’est pas là. Gaius, c’est le fils d’une autre riche famille de patricien, vivant non loin de celle de Flavia sur le Mont Palatin ; mais c’est surtout son fiancé et son amant, et elle languit de retrouver ses bras. Certes, ils se sont vus encore la veille, mais que l’attente est longue pour un cœur amoureux ! Ce soir, il lui a promis de la rejoindre sur ce banc, là où ils se donnent toujours rendez-vous, mais, s’il tarde encore un peu, Flavia ne pourra pas profiter du merveilleux coucher de soleil dans les bras de son homme. Enfin, un sifflement perce à travers le chant des cigales, comme un appel, en deux temps. Aucun oiseau ne siffle comme ça, et un large ...
... sourire s’épanouit sur le beau visage de Flavia : c’est Gaius, caché dans un buisson, qui l’invite à venir le chercher. Oh, ce qu’elle aime ces jeux ! Sautant de son banc, elle tourne la tête dans tous les sens, pour localiser l’origine du sifflement. Mais le doux vent d’été et les cigales brouillent tout… Elle se met à fouiller méthodiquement chaque recoin du jardin, scrutant chaque bosquet de ses grands yeux gris. Mais où est donc ce diable de Gaius ? Tout ce qu’elle en perçoit, c’est ce sifflement qui commence à lui faire perdre patience et qui l’exaspère. N’y tenant plus, elle lance : — Oh, Gaius, montre-toi, s’il te plaît !— Tu te lasses déjà, ma mignonne ? lui répond la voix de l’homme qu’elle aime. D’ordinaire, tu es plus tenace que ça ! Flavia se retourne brusquement : cette fois, la voix venait de derrière elle. Elle s’approche silencieusement du massif floral qui longe le mur de la villa, d’une démarche féline qui fait danser sa robe de lin autour d’elle, et soudainement, apercevant les sandales de Gaius, elle bondit comme une chatte sur sa proie. Les deux amants roulent dans les fleurs, riant à s’en étouffer puis s’embrassant fougueusement. Au terme d’une longue étreinte, Flavia se relève et prend son compagnon par la main : — Allez, viens, tu vas rater le coucher du soleil ! Revenant bras dessus, bras dessous vers le banc de marbre, ils contemplent ensemble les rayons lumineux qui enflamment le Latium, assis et tendrement enlacés. Alors que le ciel tout entier a déjà ...