1. Louise


    Datte: 06/09/2019, Catégories: fh, jeunes, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation

    ... prestement. Louise habite au dernier étage d’une maison située dans l’arrière-cour d’un immeuble haussmannien ; cet immeuble est habituellement occupé, mais – en ce début d’été – je le soupçonne d’être quasiment déserté. L’appartement de Louise possède une minuscule terrasse, d’accès facile si l’on passe par l’escalier de la construction mitoyenne. En composant le code de la porte cochère, je ne songe même pas à l’acte que je commets ; je me sais pertinemment entraîné dans une suite d’événements douloureux. J’évolue dans l’obscurité du hall ; j’entrouvre la porte de l’arrière-cour, m’assurant discrètement de l’absence du couple. Aucun mouvement ne trahit une quelconque présence. Je longe l’immeuble et enjambe un muret ; l’escalier de l’autre maison n’est qu’à quelques mètres de moi. J’en gravis les premières marches et agrippe soigneusement le parapet de la terrasse. Je me hisse non sans peine jusqu’à son rebord et bascule sans bruit sur le ciment de la plate-forme. Un fourmillement fiévreux envahit la peau de mon visage : j’y applique l’extrémité gelée de mes doigts. La porte-fenêtre est là… Un rideau masque les trois quarts de la pièce, mais l’espace est suffisant pour apercevoir cette chambre-salon où j’ai vécu pendant trois ans. Pour l’essentiel, il n’y a pas trop de changements ; les meubles ont conservé leur disposition : un gros fauteuil trône toujours au centre de la pièce, et un large bureau de bois fait face au lit recouvert de draps blancs. Louise apparaît ...
    ... rapidement, seule. Pour la première fois, j’entrevois son visage. J’en contemple les traits, abasourdi : une beauté angevine. Ses cheveux entourent le dessin délicat de ses yeux, ses joues veloutées, sa bouche exquise… Sa robe souligne les courbes d’une poitrine ronde ; je devine son ventre sous le tissu un peu lâche… D’un geste assuré, Louise attache sa chevelure et fait glisser ses mains sur son cou. Elle semble attentive, fixant son regard sur ce que je pense être un miroir. Elle sourit, fait pivoter son corps sans que ses yeux se détournent de la glace. Ses mains se promènent sur les contours de son corps ; parvenues au bas de la robe, elles la soulèvent légèrement ; le sourire de Louise s’accentue, puis elle relâche l’étoffe. Je m’approche de la vitre, me tapissant dans l’obscurité. La porte s’ouvre. Voilà qu’entre l’homme ; il est à peu près de ma taille. Je constate entre son visage clair et régulier et le mien de stupéfiantes similitudes : l’œil marine et les cheveux châtain, ainsi qu’une certaine arrogance dans le contour des lèvres. Louise se retourne immédiatement et s’approche de lui ; sa bouche articule des sons que je ne peux entendre. Puis le mouvement des lèvres s’atténue, semblant laisser place à un babil mutin. Avant de l’atteindre, Louise change de direction et lui tourne le dos. Le garçon ne détourne pas son regard de la robe ; il recule d’un pas et s’assoit à même le sol. Je devine son regard qui suit le même chemin ascendant que celui que j’avais parcouru ...