Karl - Histoires de Sexe

Karl

... genoux sur le capot. Non contente des services de ses deux protégés, elle semble vouloir accueillir dans sa bouche la jouissance des voyeurs. Oh ! fantasme, quand tu nous tiens… que ne nous fais-tu pas faire ? Le premier vient décharger sur son beau visage et ses cheveux, suivi immédiatement par un deuxième qui la force à avaler son foutre. Ils sont huit à se succéder ainsi et leurs jouissances éclaboussent le joli minois de Rachel, étudiante brillante, lubrique et perverse. J’ai regagné les draps et reste songeuse sur les perversités de ma meilleure amie. Quelques minutes après, elle arrive dans la chambre et file sans un mot vers la douche. Elle y reste un bon quart d’heure et ressort, juste vêtue d’un mini-slip blanc. Je ne peux pas faire semblant de dormir. Elle est redevenue, sur son visage, la belle et irrésistible étudiante aux cheveux blonds et au corps parfait. — Ludivine chérie, est-ce que je peux dormir contre toi ? J’ouvre les draps et n’ai pas envie de lui répondre. Quelques secondes plus tard, la tiédeur de son corps vient accompagner mes premiers soupirs de sommeil. Il nous a bien fallu six heures de sommeil pour émerger. Je n’avais pas envie de revoir Steeve et Kevin et, à ma grande surprise, Rachel non plus. Nous montons dans la voiture et filons à l’anglaise… Après tout, on est censé être invitées. Dans la voiture, notre conversation se fixe sur nos rencontres de la veille. — C’était pour le fun ! J’avais depuis longtemps envie de m’exposer en public, avec ...

... de parfaits inconnus, et de me livrer à eux. Je préfère ne plus les revoir. De toute façon, à part le fait que je sois un bon coup, dans quinze jours ils auront tout oublié.— C’est pas plus mal. Moi, par contre, j’ai très envie de revoir Karl et il m’a invitée dans son ranch.— C’est quoi, ce délire ? Depuis quand est-ce que tu veux revoir des mecs rencontrés dans les bars ? Je croyais que tu voulais juste t’amuser ? Tu n’as même pas couché avec lui !— Justement… je crois qu’il s’est passé autre chose. Elle me regarde, incrédule, mais je sens, à son regard, monter une pointe de jalousie. — Ce gars m’a plu, voilà tout, et je le trouve sympa. J’ai promis de le rappeler et je le ferai.— Ce n’est quand même pas le premier gars rencontré au hasard avec qui tu bois un verre, à qui tu promets de le rappeler, ce que tu ne fais pas neuf fois sur dix !— Eh bien là, c’est la dixième, dis-je avec agacement. Tout le monde ne peut pas s’envoyer en l’air et oublier dans les dix minutes. C’est la phrase de trop et la querelle éclate. — Je t’en prie ! Ne viens pas me jouer la Sainte Nitouche et me faire la morale ! Je te rappelle que tu es bisexuelle, que tu t’es tapé tout ce que tu as croisé sur le campus et que tu fais la pute pour payer tes études ! Une pute de luxe, peut-être, mais une pute quand même ! Alors, quitte tes grands airs ! Et nous voilà parties à nous crier dessus. Je crois que, commençant à bien la connaître, elle est vraiment jalouse. C’est assez inexplicable, puisqu’elle n’a ...