1. Mélanie, étudiante à Bordeaux (1)


    Datte: 07/09/2019, Catégories: Trash,

    ... premier étage. Elle examina la pièce : assez grande pour un lit étroit aux montants en chêne clair, un bureau, un grand placard mural vide. Les murs nus étaient blanchis à la chaux, la grande porte-fenêtre donnait sur un balcon à l’arrière de la maison, sur la piscine expliqua-t-il. — Mais elle est fermée pour le moment. Tu verras, à partir de début mai, c’est fantastique. Elle acquiesça, toujours impressionnée par la taille du propriétaire. Elle-même mesurait un peu plus d’un mètre soixante, et il la dépassait d’une bonne tête ; sans parler du poids : Mélanie était toute menue alors que lui avait un torse de barrique et des avant-bras plus gros que ses cuisses. Elle s’imaginait mal faire des galipettes avec lui, mais son ventre se noua d’appréhension mêlée d’une chaleur malsaine. — Je te laisse plier tes affaires, puis tu me rejoins en bas. Tu as des toilettes à côté, et ensuite la salle de bain. Elle rangea ses vêtements, rapidement car la place ne manquait pas et elle possédait peu. Elle brancha son portable et constata qu’il y avait plein de wifi à disposition, tous codés. En jean et pull à grosses mailles, chaussée de Crocs, elle descendit rejoindre son propriétaire dans le séjour. Assis dans un fauteuil de cuir fauve, il la toisa à nouveau et parut mécontent de sa tenue. — Tu n’as rien d’autre à te mettre ? Il fait bon ici, au cas où tu ne l’aurais pas remarqué. Alors je veux que tu sois en jupe ou robe, des trucs sexy et non habillée comme un sac. Compris ? — C’est ...
    ... que… c’est l’hiver, et je n’ai pas grand-chose ici… S’il remarqua qu’elle ne protestait pas contre ses exigences, il n’en dit rien pour autant, mais il soupira et regarda l’heure. ivqiaabx — Putain, tu as vu l’heure ? Va chercher ton manteau, on part dans une minute. Je connais une boutique à Mérignac où je trouverai ce qu’il te faut. — Mais… Bon, d’accord, murmura-t-elle. Mélanie fut quand même surprise quand, une demi-heure plus tard, la berline noire de monsieur Lenoir se garait sur le parking du Sexy Center de Mérignac. Elle n’y était jamais entrée mais connaissait le nom. Ces magasins, très différents des sex-shops à l’ambiance glauque, ressemblent plus à des supermarchés attirant femmes autant qu’hommes dans des allées propres et bien éclairées. Les articles vendus n’en restent pas moins sexuels, et les vêtements… ma foi, sont au diapason. Dans la boutique, Lenoir héla une vendeuse, une blonde peroxydée très pulpeuse à la poitrine agressive difficilement contenue dans un top à paillettes. Il lui fit la bise puis désigna la jeune fille : — Voici Mélanie, ma nouvelle employée de maison. Tu vas lui trouver quelques vêtements, elle n’a rien de bien. — Mmm… Tu es sûr qu’elle a dix-huit ans ? On dirait une gamine, surtout qu’elle est toute fluette. — J’ai eu dix-huit ans en juin, Madame, s’indigna Mélanie, qui n’était pas retouchée de partout, elle. — Venez avec moi tous les deux. Elle les conduisit dans un secteur du magasin aux portiques chargés de robes, jupes, tops et ...