1. Section TG (12)


    Datte: 09/09/2019, Catégories: Transexuels

    21- Elle me fit visiter une autre partie de la ville. Et comme le week-end précédent, on dina au restaurant et je me fis inviter chez elle pour un dernier verre. Cette fois, j’avais amené une bouteille de vin. — Tu sais quand ton patron doit partir sans toi à Bruxelles ? — La semaine prochaine, mercredi. Pourquoi ? — Je me disais que tu pourrais partir plus tôt et qu’on pourrait passer la soirée ensemble. — Si tu veux. — Mais tu n’es pas obligée. — Si, si, je veux bien. C’est la première fois que je sors autant. Et j’avoue que ça me fait du bien. — Je ne comprends pas pourquoi, ni comment tu as pu rester dans ton coin. Tu es pourtant jolie, tu es cultivée. Elle rougit, et pas seulement sous l’effet de l’alcool. — Et puis, tu devrais t’habiller autrement de temps en temps. Mettre des jupes, te maquiller, prendre soin de toi quoi. Elle rougit encore plus. — Bah, à quoi bon. Je suis trop vieille maintenant. Qui pourrait s’intéresser à moi ? — C’est sûr que si tu pars comme ça, tu ne vas pas aller très loin. Moi, je suis sure que si tu t’apprêtais un tant soit peu, tu attirerais les regards. — Arrête ! Et toi, si tu étais un homme, tu te retournerais sur moi. — Pas besoin d’imaginer que je sois un homme pour ça. — Je ne sais pas trop comment je dois le prendre, dit-elle après un moment de réflexion. — Pour ce que c’est : un compliment, je te trouve très jolie et très attirante. — Tu ... tu aimes les femmes ? — Et les hommes aussi, répliqué-je avec un grand sourire et un léger ...
    ... battement de cils. Elle s’écarta légèrement de moi. — Désolée, mais faire ... avec une femme, ça ne me tente pas. — C’est parce que tu n’as jamais essayé. Crois-moi, c’est aussi bien qu’avec un homme, peut-être mieux. — Je te crois sur parole. — Tu ne te caresses jamais ? Isabelle manqua de s’étrangler. — Ben quoi ? Qu’est-ce que j’ai dit de mal ? Tu ne vas pas me faire croire que depuis que tu es célibataire, tu ne te donnes pas du plaisir en solitaire ? Je parie que tu caches des sextoys dans ta table de nuit. — N... non, bredouilla-t-elle, peu convaincante. — C’est bien ce que je pensais. Dit-toi que faire l’amour avec une femme, c’est comme si tu te caressais toi-même, sauf que c’est une autre fille qui le fait à ta place. — Alors autant le faire moi-même. — Pfff ! Qu’est-ce que tu peux être coincée ! Pire qu’une bonne sœur ! Et encore, je suis sure que les bonne sœurs sont plus délurées que toi. Je sentis que cette répartie l’avait piquée à vif. Je posai ma main sur son genou. Elle tressaillit mais ne se déroba pas pour autant. Pourtant, elle devait lutter entre son désir de me mettre à la porte et l’envie d’essayer. Je continuai ma caresse, remontant sur sa cuisse. Je me collai à elle et fit une bise sur sa joue. — Pas sur la bouche, dit-elle. Mais je ne l’écoutai pas et poursuivis mes bisous en me rapprochant de ses lèvres. Elle détourna le visage mais je l’en empêchai. Nos lèvres se touchèrent. Ma main se posa sur son sexe. Surprise, elle ouvrit la bouche et j’en ...
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