1. Section TG (12)


    Datte: 09/09/2019, Catégories: Transexuels

    ... sandwich et s’engagea dans les rues de la ville, trainant derrière lui sa valise et son sac de sport. On arriva dans ce que je devinai être le quartier des diamantaires, à en juger par toutes les enseignes. Il entra dans l’une d’elle et en ressortit quelques minutes à peine plus tard. Mais je remarquai que le sac de sport, même si au premier abord semblait identique, avait changé de forme, ou du moins de consistance et paraissait plus terne. Le député revint à la gare, déposa le sac de sport dans une consigne et en sortit un autre, toujours identique au premier. Enfin, il fit un passage dans les toilettes avant de reprendre le train pour Bruxelles. Là, il rentra dans sa garçonnière et y passa la nuit. Quant à moi, fatiguée, je trouvai une chambre dans un hôtel proche de la gare. Je démarrai mon téléphone que j’avais volontairement éteint et trouvait plusieurs sms et message d’Isabelle qui me demandait si on passait la soirée ensemble. Je rédigeai un sms d’excuse, invoquant une surcharge de travail. Je retrouvai le député le lendemain pour le voyage de retour. Il était clair que le député utilisait ses fonctions et les passe-droits qui allaient avec pour se livrer à un trafic aussi lucratif qu’illégal. Restait plus qu’à savoir ce qu’il allait faire de son sac de sport. Et surtout ce qu’il contenait. mfrmppku Il rentra directement chez lui. J’étais quasiment sure qu’il n’allait pas garder son sac éternellement chez lui et il me fallait un moyen de le suivre. Je retournai chez ...
    ... moi pour prendre un peu de matériel puis louait une voiture. J’aurai bien voulu une Audi TT comme j’avais eu lors de mes vacances à Nice. Mais le modèle n’étant pas disponible, je me rabattis sur une 308 GTI. Je revins chez le député. Je fis le tour de la propriété et un arbre sur le trottoir m’aida à passer le mur d’enceinte. Je filai à pas de loup vers la maison, profitant des arbres et des massifs du jardin pour me cacher. Je me remémorais les jours et les nuits passées en forêt dans des exercices de traque menés par le major Valeur. Exercices qui se terminaient toujours de la même façon, c’est-à-dire dans le champ de tir de l’équipe adverse. Mais là, je ne jouais plus. J’arrivai devant le garage où les deux voitures du couple étaient garées. Je me glissai sous chacune d’elle et posait entre le plancher et la ligne d’échappement un petit boitier équipé d’une antenne GPS. Je refis le chemin en sens inverse et montai dans ma voiture. Je vérifiai sur mon portable que je recevais bien les deux signaux. Satisfaite, je me calai dans mon fauteuil, attendant que ça bouge. Il ne se passa rien ce soir-là. Dépitée, je rentrai chez moi. C’était le dernier jour de la semaine. En milieu de matinée, je reçu un appel de d’Isabelle. — Coucou Malika, c’est moi. Ça Va ? — Oui. Mieux maintenant, dis-je, jouant mon rôle de consultante informatique débordée par son travail. — On se voit ce soir ? demanda-t-elle sans détour. — Ben ... — Ah non ! Tu m’as déjà posé un lapin, pas deux ! — Bon, bon, ...