Luc
Datte: 09/09/2019,
Catégories:
fh,
jeunes,
amour,
volupté,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
pénétratio,
jeu,
... et quand on est arrivé, elle a eu comme un petit temps d’arrêt. Comme je ne comprenais pas vraiment, j’ai cru bon de lui dire : — On peut remettre à une autre fois si tu veux… on est pas o…— Chut… je veux juste m’assurer d’une chose… Tu m’attends ? Je suis resté environ une minute, seul sur le palier. Elle a rouvert la porte, m’a attrapé par la main et m’a dit : — C’est bon, la salle est prête ! Quand on est arrivé dans sa chambre et que j’ai senti que quelque chose n’allait pas, ça m’a fichu un peu mal à l’aise. — Jennifer. Dis-moi ce qui ne va pas !— Rien… c’est juste que la dernière fois qu’un garçon est venu ici… c’est la pute qui l’avait fait rentrer !— Mon ange, on peut que parler si tu veux… ça ne me dérangera pas !— Non non… mais c’est con… j’sais pas quoi faire… j’avais pas pensé à ça, conclut-elle, dans un souffle. Elle semblait… un peu perdue. Son regard me fuyait. — Jennifer, il vaut mieux qu’on arrête là pour aujourd’hui… visiblement, t’es pas prête, toi et j’aurais trop l’impression de te violer. Quand elle a entendu mon dernier mot, elle a comme sursauté. — … Je ne veux pas te faire de mal… jamais… Viens ! Je lui ai tendu la main et, semblant toujours aussi perdue elle m’a donné la sienne. Je l’ai entraînée, sans la forcer jusqu’à la porte d’entrée. Elle a repris son sac à main, et je nous ai fait franchir la porte. Une fois derrière, elle a paru sortir d’une sorte de léthargie, a eu comme un petit rire nerveux et a refermé la porte au verrou. On est retourné ...
... marcher dans son quartier. Elle s’accrochait à ma main en gardant le silence, qu’elle a brisé, au bout de quelques pas : — C’est con, hein… pour une fois qu’j’avais envie d’un garçon… Sa voix s’est altérée au dernier mot, elle a reniflé et s’est mise à pleurer. Je l’ai arrêtée, l’ai prise dans mes bras, puis lui ai murmuré : — Vas-y, pleure un bon coup… tu verras, ça fait du bien… Pleure, parce que c’est la seule façon de faire sortir le mal de toi… Ça pour pleurer, elle a pleuré… et comme je pleurais aussi, parce qu’elle me faisait trop de peine, j’ai caché mon visage près de son cou. Les gens avaient tendance à un peu trop me dévisager, tandis qu’ils nous évitaient. Même les plus violents orages… surtout les plus violents orages finissent par se taire. J’ai ressorti mon paquet de mouchoirs en papier, et quand je lui en ai mis un devant le nez, ses yeux sont montés aux miens et m’ont souri, le reste de son visage étant caché par le mouchoir. — Un bon coup d’trompe ?— Vas-y, j’te ferai les yeux, après… Et puis, faudrait qu’tu perdes cette habitude… j’suis pas un moucheur ambulant !— Ouais… ben tu f’ras les tiens aussi, d’yeux… pleurnichard !— Mad’leine ! On a ri un petit moment, puis on a repris notre marche, main dans la main. Je lui ai demandé : — T’aurais pas un peu faim ?— Si, un peu… mais il est encore un peu tôt, non ?— On prendra l’apéro, en attendant… Je crois que ça nous f’ra du bien !— Ouaip, je crois aussi !— J’connais un p’tit bistrot sympa où ils font des plats du ...