Luc
Datte: 09/09/2019,
Catégories:
fh,
jeunes,
amour,
volupté,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
pénétratio,
jeu,
... savoir à quel point il m’énerve, ce grand con… à me dire tout haut ce que je pense tout bas. N’empêche qu’il avait raison, je le savais. Elle n’a pas dû entendre le coup de sifflet, parce que ses yeux étaient toujours dans les miens. Et moi, je voyais bien qu’elle ne me regardait pas vraiment. Et puis, Sam m’a poussé du coude. — Mais va lui parler… tu vois pas qu’elle ne te quitte pas des yeux ! Samuel, c’est le candide de la bande. Il est juif. Un jour, il faudra que je lui rende la fois où il m’a sauvé la vie - mais c’est une autre histoire - … et puis, un autre jour, il faudra que j’arrête de penser à cette petite phrase à chaque fois que j’entends sa voix… en tout cas, je ne pouvais pas lui répondre ce que je pensais : "Ouais c’est ça… et pourquoi pas aller me faire greffer un troisième téton au milieu du front aussi !" J’vous ai pas présenté le "beau-gosse" de la bande, mais puisqu’il croit bon de rajouter son grain de sel… — Ouais, eh ben si t’y vas pas, c’est moi qui le fais ! Lui, j’voudrais le taper, des fois ! Richard. Rich pour les intimes ! Vous connaissez peut-être ce genre d’individu ? Le genre qui, quand il marche dans la rue à vos côtés, vous fait passer pour invisible aux yeux de toute "jupette" qui passerait dans les parages ! C’est pour ça que j’ai marché, sans en croire mon audace, en me disant, déjà sûr du résultat : "Une veste de plus ou de moins…" Et puis, c’aurait été la fois de trop, où il m’aurait fait passer pour un nullard ! Son regard n’avait pas ...
... bougé, et donc, comme je m’approchais d’elle, il se situait quelque part au niveau de mon sternum, puis de mon nombril. Je me suis arrêté de l’autre côté de sa table, puis je crois que j’ai vacillé un peu - je ne suis pas sûr -, mais j’entendais bien mon cœur cogner dans ma gorge. Je suis resté peut-être une minute comme ça, à ne rien pouvoir faire ou dire. Dans la salle de jeux, on entendait même plus le flipper. Je ne sais pas comment deux syllabes ont pu sortir de ma bouche asséchée : — Bonjour. Elle n’a pas paru m’entendre, dans un premier temps et enfin, ses yeux ont perdu de leur fixité, ont suivi une ligne imaginaire jusqu’aux miens, où ils sont restés accrochés un petit moment, avant de battre par deux fois. Putain… j’allais les tuer… tous les trois ! Ils m’avaient envoyé au "casse-pipe" ! Mais, contre toute attente, elle m’a souri, d’un air un peu attendri (aïe) et très mélancolique (re-aïe !). Non seulement je lui faisais pitié, mais en plus je l’avais dérangée. — Salut, m’a-t-elle répondu. Je n’allais pas tarder à danser d’un pied sur l’autre tant mes potes, ou n’importe quelle autre partie du globe me manquait ! — Vous voulez vous asseoir, a-t-elle proposé, juste avant que je me liquéfie sur place. De toute façon, comme j’allais m’effondrer, autant que ce soit sur une chaise… Je n’osais même plus la regarder en face, la considérais quelque part au niveau du menton. Elle est restée un moment sans rien dire, puis elle a ajouté, une pointe de sarcasme dans la voix : ...