1. Luc


    Datte: 09/09/2019, Catégories: fh, jeunes, amour, volupté, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, jeu,

    ... crois que toi, tu ne me feras pas de mal…— Bien sûr, commençai-je, mais je me suis arrêté de suite, en voyant l’expression de son visage changer. La mélancolie luttait pour la place avec l’espoir dans ses yeux, qui se sont mis à briller. Je ne comprenais pas vraiment où elle voulait en venir, mais je sentais qu’elle était sur le point de pleurer. Sans m’en rendre compte, je ne la quittais plus du regard. Elle avait cessé d’être une déesse inaccessible, pour ne plus laisser qu’une jeune fille qui voulait qu’on l’écoute. — Tu veux… parler, c’est ça ?— Oui.— D’accord !— Pourquoi tu fais ça pour une inconnue, dit-elle, comme pour me laisser le choix, une nouvelle fois. Je fis un geste du pouce pour désigner mon dos ou le fond de la salle. — Primo, on entend plus le flipper, donc les "pieds-nickelés" sont revenus et ils sauront que je me suis pris une nouvelle veste… secundo, si je reste, je pourrai continuer à admirer une jolie fille, me permis-je de plaisanter, parce que maintenant, on parlait d’égal à égal. Je n’avais même pas regardé derrière moi, pour affirmer ce que je venais de dire, parce que mes yeux étaient plongés dans les siens. Pour rien au monde je ne les aurais lâchés ! Et j’ai ajouté, très vite, parce que ça m’était venu à l’esprit : — Tu veux qu’on aille se balader, on sera plus tranquille ?— Oh oui, c’est une super idée, s’est-elle exclamé, tout à coup ravie de se rendre compte que c’était ce qu’elle voulait aussi. Mais… j’ai pas fini ma bière.— C’est pas ...
    ... grave. Laisse, j’m’en occupe ! J’ai pris son demi à peine entamé et me suis dirigé vers mes potes. Le "beau gosse" évitait de croiser mon regard et le clown ne le faisait plus… le clown. J’ai tendu le verre à Samuel : — Tiens, tu veux bien finir la bière de la demoiselle ? Il m’a tendu la main dans laquelle j’ai glissé le verre, en ajoutant : — On va faire une balade… j’aimerais bien que vous évitiez de nous suivre, concluais-je, la voix lourde de menaces. Celles-ci ne s’adressaient pas à Samuel, et il l’avait bien compris, parce qu’il me souriait, visiblement heureux pour moi. Les deux autres ont acquiescé d’un air innocent, auquel je n’ai accordé aucun crédit, parce que je me souvenais qu’ils m’avaient déjà "cassé un plan" avec une fille, par le passé. J’ai demandé à Geneviève, la patronne de mettre la bière sur mon compte et suis retourné à "notre table". Jenny avait déjà récupéré ses affaires, et m’attendait debout, un petit sourire accroché au visage. Elle avait perdu un peu de son assurance, mais restait craquante à me faire rater un ou deux battements de cœur… surtout avec ce sourire mi-timide, mi-amusé. Elle avait dû entendre ce que j’avais dit aux pieds-nickelés. Dehors, le mois de mai soufflait des rafales de vent et luttait contre une température plutôt clémente pour les quelques jours que nous avions connus en début de semaine. Rendez-vous compte, il avait même neigé, deux ou trois jours auparavant. Bref, il faisait plutôt bon et quand elle a glissé sa main sous mon ...
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