1. Luc


    Datte: 09/09/2019, Catégories: fh, jeunes, amour, volupté, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, jeu,

    ... — Les trois pied-nickelés, dans le fond là-bas, ce sont vos amis ? Quand j’ai entendu ça, mes yeux sont remontés jusqu’aux siens. Elle ne semblait pas se moquer de moi… d’eux oui, mais pas de moi. — Oui, je crois, répondis-je, comme pour les excuser.— Attendez-moi deux secondes. Elle s’est levée, a marché jusqu’à la séparation des deux salles, juste à côté du comptoir. Je m’étais retourné pour voir ce qu’elle allait faire. Je n’ai pas entendu ce qu’elle a dit à mes potes, mais j’ai vu la patronne porter la main à sa bouche et pouffer dedans. Quand elle est revenue s’asseoir en face de moi, elle souriait beaucoup plus franchement, et le sarcasme avait disparu, de même que la mélancolie. Je devais la regarder un peu bizarrement parce qu’elle a eu un petit rire qui a eu le don de me faire rire aussi. Et qui a fait disparaître, en partie du moins, la boule de ma gorge. Puisqu’elle m’avait vouvoyé, je l’ai fait aussi : — Qu’est-ce que vous leur avez dit ?— Tu veux la version… polie, ou la vraie ?— La vraie… s… s’te plaît, ai-je répondu, en murmurant le plus possible le fait que je la tutoyais aussi. Elle m’a fixé une petite seconde, comme pour s’assurer qu’elle avait mon attention. — Alors, je leur ai dit : "C’est votre ami, là-bas, à ma table… Eh ben, si vous pouviez nous laisser un peu tranquille, parce qu’y a qu’lui qu’a eu les couilles de venir me parler", m’a-t-elle asséné, d’une traite, à moitié morte de rire. Quand j’ai éclaté de rire, elle a laissé libre cours au sien, ...
    ... et on a ri comme ça, jusqu’à ce que les larmes nous en jaillissent des yeux. Et quand je l’ai vue rire à moins de deux mètres de moi, je peux vous assurer qu’elle a paru cent fois plus belle qu’elle ne l’avait été jusqu’à présent. Riant encore à moitié, elle a ajouté : — J’espère que j’ai pas été trop dure avec eux !— T’en fais pas, ils s’en remettront, l’excusai-je, elle, en essuyant mes yeux de mes paumes. Elle se les est essuyés aussi, de la même façon que moi, puis est restée un long moment à m’observer en silence. Bizarrement, son regard ne m’intimidait pas comme il aurait du. Elle le faisait le plus naturellement du monde, sans chercher à me gêner… comme si elle se demandait pour la première fois qui j’étais. — Je m’appelle Jennifer, mais tous ceux qui comptent pour moi m’appellent Jenny.— Bonjour Jennifer, répondis-je, en lui tendant la main. Moi, c’est Luc… et c’est pas un diminutif. Je devais sûrement paraître empoté, mais elle m’intimidait tellement, encore, que lui serrer la main, c’était tout ce que je pouvais me permettre. Elle semblait si sûre d’elle… tellement "adulte", bien qu’elle paraisse plus jeune que moi… — Luc, je peux jouer franc-jeu avec toi, me demanda-t-elle, en glissant sa main dans la mienne. J’ai juste hoché la tête, une fois en haut, une fois en bas. — Je ne sais pas pourquoi… mais je crois que toi, tu peux m’appeler Jenny.— T’es sûre ?— Non… mais je crois… que t’es pile ce qu’il me faut !— … Je ne comprends pas… Que… qu’est-ce que je suis ?— Je ...
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