Luc
Datte: 09/09/2019,
Catégories:
fh,
jeunes,
amour,
volupté,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
pénétratio,
jeu,
... bras, sans façon, j’ai senti mon corps se réchauffer encore. J’ai réglé mon pas sur le sien, et sans m’en rendre compte vraiment, je l’ai entraînée vers un endroit que je connaissais. Elle m’a demandé, intriguée, bien qu’aucune inquiétude ne teinte sa voix : — Où est-ce qu’on va ?— Dans un petit jardin public. Tu verras, il y a un petit coin retiré du monde où jamais personne ne va… juste moi, des fois, pour m’isoler. Elle n’a rien dit, s’est juste contentée de resserrer la prise de ses doigts autour de mon bras. J’ai ajouté, comme ça, pour l’encourager à parler : — Je peux t’écouter tout en marchant, si tu veux.— Non, j’préfère attendre d’être arrivée… Dis, ça te dérange pas que je connaisse… ton jardin secret ? Avant de répondre, j’ai pris le temps de me dire que jamais la Jenny qui avait remis mes potes en place, ne m’aurait parlé d’une voix aussi timide… voire intimidée. — Non, toi, ça m’dérange pas. On marchait en prenant notre temps et on l’avait, le temps : le parc ne fermait qu’à 21 heures, et il était à peine 16 heures et des poussières. Il nous a quand même fallu une vingtaine de minutes pour rallier l’endroit qui allait abriter ses confidences. Une sorte de sentier courait en arc de cercle dans le coin sud-est du parc. Ce qui nous isolait du reste du jardin-public, c’était une rangée d’arbustes dont je ne connais pas le nom qui dessinait comme un œil avec le sentier. Entre les deux bords de "l’œil", une pelouse descendait en une pente douce jusqu’à un petit banc. ...
... Ce que j’aimais par-dessus tout, c’était venir la nuit dans cet endroit, malgré l’interdiction. Je sautais par-dessus la grille, en faisant attention de ne pas accrocher les pointes qui la surplombaient avec mes bijoux de famille, et je m’allongeais des heures, en contemplant les étoiles. Mes pensées voyageaient entre mes perspectives d’avenir et les gens qui comptaient dans ma vie. Mon oncle et ses problèmes de santé. Ma tante, qui continuait, vaille que vaille, à affronter tous les soucis que cela engendrait, et à les résoudre un par un, d’une poigne de fer. Je pensais à Sam aussi, à tout ce que nous avions traversés, lui et moi, à notre amitié. Je ne savais pas, alors, que la jeune fille qui marchait à mes côtés allait occuper une gigantesque part de ces pensées… Ainsi qu’au fait qu’une cinquième personne viendrait s’y greffer, et une sixième, et une septième… mais bref, n’anticipons pas… Où en étais-je ? Ah oui… Mis à part le fait que je faisais "le mur" et que je m’allongeais sur la pelouse "interdit de marcher", je respectais cet endroit. Jamais il ne me serait venu à l’esprit de le dégrader. Pendant que Jenny faisait connaissance avec les lieux, je me suis assis sur la pente herbue, et l’ai regardée évoluer, virevolter. Elle s’est tournée vers moi et son visage montrait qu’elle semblait aimer "mon jardin secret". Puis elle s’est plantée devant mes pieds, en me surplombant. Avec un sourire, elle m’a demandé : — Quel côté tu préfères ?— Hein ?— Ben oui… tu dors à gauche ...