Une mégère apprivoisable
Datte: 10/09/2019,
Catégories:
fh,
handicap,
amour,
dispute,
Oral
préservati,
pénétratio,
amourcach,
... lequel des deux a un petit caractère, peut-être pas celui qu’on croit !— C’est cela, bonsoir. C’est ainsi que cette journée, pourtant bien commencée, se termine plutôt mal. Elle a le don de m’agacer. Nous nous faisons à moitié la gueule, une fois de plus. O-o-O-o-O Le lendemain matin je la vois débarquer avec un plateau dans ma chambre, pas banal avec son fauteuil roulant. Elle est déjà lavée, maquillée, pomponnée. C’est vrai que, malgré ses traits grossiers, elle est plutôt jolie. Elle a surtout un visage très expressif, avec des yeux d’une intelligence diabolique, brillants comme de petits diamants. Sa bouche surtout, quel plaisir de regarder cette bouche avec plein de petites mimiques, pleine de petits rictus. Elle ne rentre pas dans les canons de la beauté telle qu’on la trouve dans les magazines de mode, mais elle est passionnante. — Petit déjeuner au lit pour me faire pardonner, annonce-t-elle de bonne humeur.— Tu es très en beauté ce matin.— Hum, merci. J’aimerais qu’on passe toute une journée sans se disputer, je vais faire tout mon possible de mon côté.— Je vais essayer d’être à la hauteur… Il faut que j’aille au club de tennis ce matin, j’entraîne de jeunes joueuses… Tu veux venir avec moi ?— Mais qu’est-ce que je vais y faire ?— Tu verras, c’est très sympa, il y a toujours quelqu’un à qui parler.— Tu veux à tout prix me caser ?— Non, je veux juste te faire rencontrer des gens. Tu es enfermée depuis trop longtemps, il faut que tu t’ouvres au monde. Finalement, ...
... Jessica est ravie de cette matinée. Elle discute avec deux petits jeunes qui attendaient sur un banc entre deux matchs. Puis un de mes amis vient lui tenir le crachoir pendant un long moment. Tous les membres du club sont venus lui dire bonjour, intrigués qu’ils sont de voir une femme en fauteuil roulant sur un terrain de tennis. — Tu vois qu’ils sont sympas.— Très sympas. Et ton ami, qu’est-ce qu’il peut être bavard ! Tu sais ce qu’il m’a demandé : depuis combien de temps je te connaissais et si nous étions vraiment ensemble.— Et qu’est-ce que tu lui as répondu ?— À la seconde question : « Je ne sais pas encore ». Ça lui a semblé bizarre. Je n’ai pas osé rajouter « mais je ferai tout mon possible pour que ça se fasse ». Tu vois, ça te laisse quand même un maigre espoir de te débarrasser de moi. Il a paru surpris que tu ne sois plus avec ton anglaise. C’est vrai que tu étais avec une anglaise ? Tu ne nous as jamais parlé d’elle.— C’est une histoire un peu compliquée, c’est une anglaise qui vit en Écosse et nous nous voyons assez rarement.— Qu’est-ce qu’elle a de plus que moi ?— Je ne sais pas, elle est étonnante.— Et moi je ne t’étonne pas ?— Oh si, de plus en plus, je ne te savais pas aussi bavarde.— C’est l’amour qui me donne des ailes, parce que je suis amoureuse, moi, Monsieur.— J’espère que ce n’est pas de mon copain.— Qui sait ? C’est un homme charmant. Par contre, dommage pour lui, j’ai horreur des yeux bleus, je préfère les yeux de cochons comme les tiens. De retour à la ...