1. Le passé recomposé


    Datte: 16/09/2019, Catégories: fh, ff, fhh, couple, cocus, hotel, chantage, Oral 69, pénétratio, double, Partouze / Groupe yeuxbandés, confession,

    Quelle sensation étrange ! Je suis là, mais dès que je ferme les yeux, je suis ailleurs. Je passe de ce bureau, mon bureau, à une chambre d’hôtel. Mon bureau où je me suis laissé entraîner par cette voix nasillarde, dans cette démonstration d’érotisme. Mais avais-je vraiment le choix ? L’homme n’a jamais parlé de chantage, mais à la façon dont il m’a contactée, la menace est évidente. Il est là-bas, au bout de cette liaison Skype en train de me regarder, de me diriger. Il a déjà obtenu que je me déshabille et me caresse devant cette lumière rouge qui matérialise la caméra. Il a même redirigé ce que la caméra filme, ce qu’il voit lui, sur mon écran. Je suis donc ma propre spectatrice. J’ai ainsi une vision différente, troublante, avec un angle différent. Mes pieds en appui sur son bureau, les jambes écartées, un sextoy à la main, et je m’active entre mes cuisses : voilà ce que je vois de moi. Voilà le spectacle auquel il m’a conduite. Mais si je ferme les yeux, le décor change. C’est une chambre, et si je me caresse pour un homme, au moins lui est présent dans la pièce, spectateur avide et organisateur de cette mise en scène. Il existe deux types de clients. Non, trois. Les rapides : ceux qui, malgré la somme, veulent consommer très vite et remettre le couvert s’ils ont pris cette option. Les lents : ceux qui en veulent pour leur argent. Qui profitent déjà de la présence de la belle fille qu’ils se sont offerte. Qui veulent d’elle qu’elle s’investisse et demandent presque ...
    ... toujours à se faire sucer pour déclencher une érection parfois vacillante ou l’entretenir dans une gorge gourmande. Mais parmi les lents, il y a les « intellectuels », ceux pour qui baiser n’est que la résultante d’un long cheminement. En général, ce sont des hommes mûrs ; mais celui de mon souvenir, celui qui apparaît lorsque je ferme les yeux et qui d’un coup de baguette magique me ramène dix années en arrière, dans cette chambre luxueuse, a tout juste la trentaine. La trentaine, et beau garçon. Pourquoi un homme de sa trempe a-t-il besoin de faire appel à une professionnelle ? Je me pose toujours la question. Au restaurant il m’avait demandé d’aller enlever mon soutien-gorge. Et puis ma culotte. Et puis d’aller me glisser le rosebud qu’il avait amené, pour terminer avec l’œuf qu’il se faisait un malin plaisir de déclencher sans prévenir. Une fois à l’hôtel, il s’était installé confortablement. Sous sa commande, j’avais enlevé ma robe. Conservé le porte-jarretelles. Retiré l’œuf pour le prendre dans ma bouche et commencé une danse d’amour avec un sextoy vibrant, pour finir assise sur un fauteuil, les cuisses largement ouvertes en appui sur les accoudoirs et me faisant jouir sous ses yeux alors que lui se branlait et lâchait les vannes de son foutre. — Ahhhhhhhh… Oui, c’est moi qui jouis. Je n’aurais pas pensé être encore capable de ce genre de prestation. Surtout dans ces conditions. Pas de doute que le souvenir a participé en me faisant oublier où je suis vraiment. Mais la ...
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