1. Le passé recomposé


    Datte: 16/09/2019, Catégories: fh, ff, fhh, couple, cocus, hotel, chantage, Oral 69, pénétratio, double, Partouze / Groupe yeuxbandés, confession,

    ... Parce qu’il ne sait pas ?— Si, si, il sait. J’essaie de me défendre, mais il a compris. — Allons, ne me mentez pas. Rassurez-vous, je ne veux pas le malheur de la pécheresse. Moi, ce dont j’ai envie, c’est de savoir. Que vous me racontiez comment cela se passait. Vos rencontres. Les anecdotes. Vos clients. Leurs goûts. Les pratiques particulières.— C’est pervers.— Peut-être, mais c’est mon plaisir ; et à la lecture de votre page d’accueil, vous étiez ouverte à toute proposition, alors laissons ce genre de remarque. Chacun trouve son plaisir comme il veut. Après tout, quelques confidences, ce n’est pas cher payé pour votre tranquillité. À moins que vous ayez honte de ce que vous avez fait. La colère me prend. — Honte ? Certainement pas. Je l’ai fait pour assurer le financement de mes études. Tout le monde n’est pas né avec une cuillère en argent.— Cela vous honore. Je ne vous juge pas ; ne me jugez pas. Je vous laisse réfléchir. Je vous rappelle demain, à la même heure. Je sais qu’à ce moment-là vous êtes seule dans votre bureau.— Comment vous… Mais il a coupé. Le lendemain, j’attends avec angoisse son appel. J’ai passé une nuit terrible alors que Paul, mon mari, dormait du sommeil du juste. Si j’étais obligée de lui parler de ma « périodeEscort », comment réagirait-il ? Mal, bien évidemment. Comment accepter que sa femme se soit vendue, même pour une bonne cause ? Et même s’il acceptait, comment pardonner le fait que je ne lui ai pas fait confiance et que ce mensonge est ...
    ... entre nous depuis dix années ? Non ! Au matin, j’ai décidé de tout faire afin que notre vie ne soit pas détruite par cette révélation. — Bonjour, Line. Bien dormi ? Vous avez réfléchi ?— Oui. Je suis d’accord, mais pas plus. Et uniquement par téléphone. Et vous promettez de ne rien dire à personne.— Je promets. Je sais que vous n’êtes pas obligée de me croire, mais je n’envisage pas de parler de notre accord à quiconque. Ce sera un secret entre nous.— Je ne suis pas disponible tout le temps.— Pas de problème. Moi non plus. Nous trouverons bien, au moins, deux rendez-vous par semaine. Deux fois par semaine ? Mais pendant combien de temps ? Juste pour m’entendre parler de mes clients ! Mais je ne vois pas quoi lui dire. Mais il reprend : — Commencez par me parler de votre première fois.— La première fois que j’ai fait l’amour ?— Mais non, votre premier client. Tout de même, cela ne s’oublie pas !— Oh, cette fois-là… Je reste un moment silencieuse. Bien entendu que je me souviens de mon premier client. De lui et des suivants, d’ailleurs. Je m’en souviens comme si c’était hier. Finalement, il suffit de penser à cette époque. J’avais décidé de jouer franc jeu avec eux. Ne pas chercher à me faire passer pour une experte et devoir supporter des demandes que je ne pouvais ou ne voulais pas satisfaire. Cela avait très bien marché. Si bien marché que chaque client – au moins au début – se faisait un plaisir d’initier cette jeune femme et de payer pour cela. Où va se nicher le désir et les ...
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