Marie se réconcilie avec son corps - Histoires de Sexe

Marie se réconcilie avec son corps

... sens bien à côté de ce vieil homme, mais ma tête commence à tourner ; les idées se bousculent et je me sens fatiguée, sans ressort. Tout à coup, monsieur Vidal se penche gentiment vers moi pour me biser paternellement sur la joue… Je le laisse faire. Il me serre l’épaule gauche, tandis que sa main droite me caresse affectueusement l’arrière de ma tête. Ses lèvres se rapprochent dangereusement des miennes… Grisée par l’alcool, troublée par ses petits bisous amicaux et ces petits contacts érotiques (et depuis plus de deux mois, aucun homme ne m’a touchée) je ressens une douce chaleur m’envahir le bas-ventre. Et quand sa bouche trouve la mienne, je succombe totalement et réponds à son fougueux baiser. Voyant que je ne refuse pas ses avances, il s’enhardit et sa main gauche se pose sur mon sein. Malgré sa gentillesse, je me ressaisis et retire sa main posée sur mon pull. — Je suis désolé. Je ne voulais pas profiter de la situation, mais comme tu avais répondu à mon baiser, j’ai cru que…— Vous êtes gentil. Ne vous inquiétez pas. Je me sens coupable de vous avoir laissé croire que je souhaitais plus… enfin, autre chose…— Je comprends. Tu as un petit ami, Marie ?— Non, pas vraiment… Je n’en ai plus.— C’est douloureux, j’ai l’impression.— Oui, à plus d’un titre.— Tu me rends curieux, Marie.— Je ne veux pas vous embêter avec ça.— Tu ne m’embêtes pas, Marie.— J’avais un petit copain. Mais j’ai rompu avec lui.— Vous vous êtes fâchés ?— Non, mais il m’a déçue.— Il t’a trompée ?— Non, ...

... mais c’est assez indiscret.— Tu sais, à mon âge, on peut tout entendre !— C’est intime.— Il ne t’a pas violée, tout de même ?— Non, non, non ! Mais c’est peut-être plus grave.— Tu m’inquiètes, Marie… Qu’est-ce qui peut être plus grave qu’un viol ?— Il m’a appris que le sexe, c’était juste quelque chose d’animal…— Mais non, ma chérie ; le sexe, c’est merveilleux. C’était ta première fois ?— Oui.— Et tu n’as pas eu de plaisir.— Non. Il se tait. Quelques secondes passent. Il semble réfléchir. — Je te propose quelque chose. Mais il faut que tu me fasses une promesse.— Quoi donc ?— Si ma proposition te choque, tu me le dis. Je n’insisterai pas. Mais dans ce cas, je veux que nos relations restent ordinaires.— D’accord.— Laisse-moi te prouver que le sexe est magnifique. Permets à un vieil homme expérimenté de te le prouver, de te l’apprendre.— Vous voulez me faire l’amour ?— Non, pas du tout. Pas tout de suite, en tout cas. C’est toi qui décideras si tu veux continuer ou arrêter, comme chez le psychanalyste. Il ne peut s’empêcher de sourire en me disant cela. Je suis embarrassée, mais il a du charme. Il parle gentiment. — D’accord.— Tu veux commencer tout de suite? Je suis fatiguée, stressée. J’ai envie de remettre à plus tard… à jamais. Mais je suis curieuse et je me laisse tenter. — Oui… Je veux bien.— Assieds-toi au bord du canapé. Il approche une chaise, écarte ses jambes et les place de part et d’autre des miennes. Que projette-t-il de faire ? — Je te rappelle que tu arrêtes tout ...